Côte d’Ivoire-Père Norbert Abékan, aux acteurs politiques : « Les présidentielles, c’est un jeu »
Lemandatexpress – Dans la nuit du 24 au 25 décembre 2024, lors de la célébration de la naissance du Seigneur Jésus Christ, père Norbert-Eric Abékan, curé de la paroisse Saint-Jacques ds deux-Plateaux, a lancé un important message aux acteurs politiques de Côte d’Ivoire. Une adresse en lien avec la présidentielle 2025.
À l’instar des chrétiens du monde entier, ceux de la paroisse Saint-Jacques de Cocody-les 2 Plateaux ont célébré, dans la nuit du mardi 24 au mercredi 25 décembre 2024, la naissance du Seigneur Jésus- Christ. A cette occasion, le curé de la paroisse Saint-Jacques de Cocody-les 2 Plateaux, Norbert- Eric Abekan, le père célébrant, a interpellé les Ivoiriens, à l’ap- proche de la présidentielle de 2025, informe un communiqué de presse du service de communication de l’abbé.
« La fête de Noël peut nous aider à mieux nous préparer à la présidentielle de 2025. Parce que quand nous nous souvenons de ce qui s’est passé à la dernière présidentielle, ce n’est pas beau. On a l’impression que le loup mange l’agneau, le frère et la sœur sont devenus ennemis. Les frères et sœurs de partis opposés sont des ennemis. Il nous faut nous ressaisir. Les présidentielles, c’est un jeu politique et il faut savoir les jouer avec les règles qui sont la vérité, la justice et la transparence. La fête de Noël nous apporte tout cela et nous devrions essayer d’être des porteurs de messages d’amour et de paix », a fait valoir l’abbé Abékan.
L’actuel secrétaire exécutif national de la commission justice, paix et environnement de la Conférence des évêques catholiques de Côte d’Ivoire ( CECCI) s’est montré insistant.
« Je souhaite que la fête de Noël nous prépare pour mes les présidentielles de 2025, que cela se déroule dans la vérité, la justice et la paix. Le prince de la paix, Jésus Christ vient nous apporter ce message de paix. »
Auparavant, le père Norbert-Eric Abékan a relevé que Dieu est la source de vérité, de la lumière et de l’amour, comme disait Saint-Jean.
Source : L’Inter
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