Présidentielle 2025 : Billon pose des conditions sur la Convention du PDCI-RDA et plaide pour Gbagbo…
Lemandatexpress – Dans une interview à accordée à France 24, ce jeudi 26 décembre, Jean-Louis Billon s’est prononcé, sans faux-fuyants, sur l’actualité politique nationale. Il a touché plusieurs sujets dont l’investiture PDCI-RDA, le Conseil de discipline du parti, l’alliance de l’opposition en vue de la présidentielle ou encore le etc.
Le candidat déclaré à l’investiture PDCI-RDA est apparu toujours aussi incisif dans ses réponses, énonçant par exemples des préalables à la Convention du PDCI-RDA. Le délégué de Dabakala a avancé la nécessité pour lui d’avoir un droit de regard sur le comité électoral et le comité d’organisation de cette consultation interne. À l’en croire, c’est à cette seule condition qu’il acceptera les résultats de la convention et écartera l’option d’une candidature indépendante.
Les conditions subsistent, également, dans la perspective d’un ticket électoral avec Thiam au profit du PDCI-RDA. Si ça se trouvait, Billon dit vouloir tenir le haut du pavé. Il explique. «Un ticket avec Thiam est possible : vice-président ou Premier ministre. Le problème est de savoir qui est devant. Si c’est moi, les chances de gagner sont élevées. Si c’est lui, non. »
Par ailleurs, l’élu PDCI-RDA a conditionné sa comparution devant le Conseil de discipline à une faveur du calendrier. «Nous sommes en politique, tout est rattrapable. Il suffit qu’on me donne une date acceptable pour passer devant le conseil de discipline, et j’irai». Convoqué pour répondre des ses faits d’atteinte à l’image du PDCI-RDA, Billon a déjà repoussé deux dates (04 et 12 décembre) en avançant des préoccupations liées à la procédure, d’une part, et à son agenda, d’autre part.
Dans cette interview, Jean-Louis Billon a donné sa position concernant l’alliance de l’opposition. À ce titre, il ne se fait pas d’illusions quant au choix d’un consensus autour d’un candidat. Pour le patron de SIFCA, « c’est illusoire de croire qu’on peut avoir une candidature unique de l’opposition ». Il en veut pour preuves les divergences entre les différentes forces politiques, ainsi que les fortes personnalités et figures qui composent l’opposition. En revanche, Billon propose des alliances stratégiques solides, mais sans compromettre la dynamique démocratique au sein du pays .
Dans la même veine, il fait un plaidoyer pour les figures de l’opposition frappées d’inéligibilité. À savoir : Blé Goudé, Laurent Gbagbo, Soro Guillaume. «L’exclusion par le passé a conduit à des crises. Ces leaders doivent pouvoir participer pleinement au processus électoral », exige Billon, dans un élan de solidarité.
M. Galé