
Gestion des finances publiques : 5 ministères renforcent leurs capacités
Ouvert depuis le 2 décembre dernier, le séminaire d’élaboration de la cartographie des risques, plan de mitigation et de l’audit interne s’est achevé le 14 décembre. Ce sont5 ministères à savoir, le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme ; le ministère de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation ; le ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique ; le ministère de la Cohésion Nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté ; le ministère des Sports et du Cadre de Vie qui y ont pris part.
Le choix des différentes cibles s’explique, selon les initiateurs par le rôle joué par celles-ci au niveau de l’administration publique. Mieux identifier, évaluer et gérer les risques liés aux activités des participants à l’aide de rudiments appropriés, tels sont les objectifs de ce séminaire. Initié par l’inspection générale d’Etat (IGE), avec le concours financier de la Banque mondiale, à travers le Projet d’Amélioration de la Gouvernance pour la Délivrance des Services de base aux citoyens (PAGDS), le séminaire s’est à la fois déroulé de façon théorique et pratique.
Cela, pour qu’à long terme, soit installée, une culture de l’audit et du contrôle interne au sein des ministères. Une démarche pour contribuer à renforcer les capacités des apprenants. “Grâce à l’appui de la Banque mondiale et à l’engagement des acteurs nationaux, cette initiative contribue non seulement à améliorer les performances des ministères concernés, mais aussi à renforcer la gestion des finances publiques à long terme”, s’est réjoui, le consultant pour le compte de l’IGE, Serey Souleymane.
« Ce séminaire nous a permis d’approfondir nos connaissances et de renforcer nos compétences en matière de gestion des risques. La cartographie des risques est aujourd’hui un outil fondamental pour la gestion publique moderne, et son appropriation par chaque ministère est un impératif pour garantir l’efficacité et la transparence dans l’administration publique », a pour sa part, réagi Doumbia Moussa, participant.
Mathias Kouamé