Bonne gouvernance/En attendant la célébration de la JILC 2024 : La HABG forme une centaine de jeunes
La Journée internationale de lutte contre la corruption (JILC) sera célébrée le lundi 9 décembre prochain autour du thème, « S’unir aux jeunes contre la corruption : façonner l’intégrité de demain».
En prélude à cet évènement, la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG) a initié, le mercredi 04 décembre, une formation au profit de 100 jeunes du programme Emploi-jeunes portant sur le dispositif de prévention et de lutte contre la corruption.
Le secrétaire (SG) de la HABG, Oumar Doh Diamouténé, représentait Zoro Bi Ballo Épiphane, le président de ladite institution. Pour lui, la préparation des jeunes à l’emploi, à travers le programme Emploi-Jeune, mérite d’être encadrée et accompagnée par des principes et valeurs liés à l’exercice adéquat d’une carrière professionnelle à savoir, l’intégrité, la transparence et la responsabilité.
Dans cette optique, le SG a indiqué que la HABG, dans le cadre de sa mission de prévention et de lutte contre la corruption, entreprend de former et sensibiliser les jeunes bénéficiaires du Programme emploi jeunes, sur les risques et les méfaits de la corruption.
« Cette initiative vise à former ces jeunes sur leur rôle dans la lutte contre la corruption, et les sensibiliser sur la nécessité d’adopter un comportement éthique, épris d’intégrité, de transparence et de redevabilité », a souligné Oumar Doh Diamouténé qui, au passage, a expliqué que, le choix du thème, « met en lumière le rôle fondamental des jeunes dans la promotion des valeurs d’intégrité et de transparence ».
D’ailleurs, a t-il rappelé, la volonté manifeste des Nations Unies de mettre le thème 2024 (de la JILC : NDLR) sous le sceau de la jeunesse, dénote le fort potentiel qu’elle représente, dans la construction de nos Etats.
Il faut ajouter que les participants à la cérémonie du jour recevront des Pass d’intégrité, attestant de leur engagement, lors de la cérémonie officielle du 9 décembre à l’auditorium de la Primature. Ce qui dénote de la réelle volonté des décideurs de faire de la jeunesse, un pilier de la lutte contre la corruption.
Mathias Kouamé