Etienne Kouakou (DG OSER): « Les cars impliqués dans 2,94% des accidents ayant occasionné 6,55% de tués et 5,81% de blessés, entre 2019 et 2023 »
Face à la recrudescence des accidents de la route ainsi que le nombre de tués et de blessés graves liés, le Gouvernement ivoirien, à l’initiative du ministère des Transports, a adopté le 07 juillet 2021 la Stratégie Nationale de Sécurité Routière (SNSR) sur la période 2021-2025.
Cette opération qui vise à accentuer les actions pouvant contribuer à réduire le nombre des accidents sur la route ainsi que le nombre de tués en était à sa 22e édition, du 3 au 10 novembre. Contrairement aux précédentes éditions qui réunissaient l’ensemble de tous les acteurs impliqués, la 22e edition s’est résumée, au jeudi 7 novembre, en une séance de travail menée par l’Office de sécurité routière (OSER) et d’autres acteurs impliqués dans la SNRS, principalement, les responsables d’entreprises de transport routier de personnes et le Haut Conseil du Patronat des Entreprises de Transport Routier de Côte d Ivoire (HCPETR-CI).
C’était à la salle de conférences de la Direction Générale des Transports Terrestres et de la Circulation (DGTTC), au Plateau. Dans son intervention, le Directeur général (DG) de l’OSER, Etienne Kouakou à présenté l’état de l’accidentalité en Côte d’Ivoire. Pendant son exposé, il a révélé que,’ sur la période 2019-2023, les cars ont été impliqués en moyenne dans 2,94% des accidents ayant occasionné 6,55% des tués et 5,81% des blessés.
Il en déduit Certes que ces chiffres ne sont pas « alarmants », saluant au passage, l’implication du Haut Conseil. Mais, en même temps, Etienne Kouakou a exhorté à davantage d’actions pour, à défaut de ne pouvoir stopper les accidents, de les reduire encore plus.
À ce niveau de son intervention, le DG a rappelé la formation à une optimisation à pouvoir gérer les entreprises avec au bout, l’attestation de capacité professionnelle pour les chefs d’entreprises ; Pour les conducteurs, il y à la formation à l’obtention du certificat d’aptitude de conducteur routier ou CACR. Tout comme, la formation à la conduite préventive dispensée par l’OSER ainsi que, les séances de sensibilisation durant les SNSR.
Il a surtout soutenu que, » La formation permet de donner aux conducteurs des valeurs autres que les acquis obtenus au moment de l’examen du permis de conduire, et aux gestionnaires des rudiments pour une gestion plus efficiente. En fait, il était question d’échanger avec les acteurs pour leur signifier l’importance de la formation, aussi bien pour la sécurité des usagers qu’ils transportent, que pour la vie de leurs entreprises ».
Il a avant tout rappeler que la présente cérémonie répondait à une requête qui avait été faite, à la cérémonie de remise du Prix d’excellence au HCPETR-CI. « Ce jour-là, nous avions souhaité rencontrer les entreprises de transport de personnes de grandes capacités et nous n’avons pas manqué de relèver leur importance dans le développement économique, à travers les déplacements, la mobilité des viens et des personnes qu’ils assurent avec près de 20 millions de passagers transportées chaque jour ».
Il a au nom du ministre Amadou Koné félicité tous les acteurs. Réagissant dur la question précise de la formation, le DG du HCPETR-CI, Diaby Ibrahim à salué une telle démarche et a annoncé d’autres sessions de renforcement de capacités. Déjà, il s’est réjoui de la faible implication des autocars dans des accidents de la voie publique. Des points considérés comme des difficultés ont été abordés par les autres participants.
Il s’agit notamment de la dégradation de plusieurs endroits de l’autoroute du Nord qui seraient à l’origine d’accidents ; la présence pléthorique d’agents de forces de l’ordre sur des axes à grande vitesse, arrêtant plusieurs véhicules à la fois, créent les conditions d’accidents. Le DG de la DGTTC, Sacko Oumar et le DCM du ministère des Transports, Samou Diawara ont pris part à la rencontre.
Mathias Kouamé