COP16 sur la biodiversité: La Côte d’Ivoire et la Banque Mondiale renforcent leur partenariat sur les enjeux climatiques
Lemandatexpress – À l’occasion de la COP16 sur la biodiversité qui se tient jusqu’au 1er novembre à Cali (Colombie), le ministre de l’Environnement de la Côte d’Ivoire a rencontré Mme Valérie Hickey, directrice de l’Environnement à la Banque Mondiale. Cette rencontre, tenue au Pavillon de la Banque Mondiale, a été l’occasion de discuter des initiatives climatiques ivoiriennes et des besoins en financement.
Les échanges ont principalement porté sur la finalisation du projet pilote de vente de crédits carbone lié à la forêt de Taï. À ce sujet, les deux parties ont exploré les options pour la commercialisation des crédits excédentaires générés par ce projet.
Mme Hickey a salué le leadership que conduit la Côte d’Ivoire sur le marché régional du carbone et a exprimé le souhait de voir les problèmes en suspens rapidement résolus. « Cela permettrait à la Banque Mondiale de mettre en avant l’exemple ivoirien lors de la prochaine COP sur le climat à Bakou, en Azerbaïdjan », a-t-elle indiqué.
Par ailleurs, la Banque Mondiale fournirait à la Côte d’Ivoire une liste de guichets de financement disponibles, afin que le pays puisse en tirer pleinement parti, a envisagé Mme Hickey.
Saluant ces échanges fructueux, le ministre ivoirien de l’Environnement a rappelé que cette collaboration entre la Côte d’Ivoire et la Banque Mondiale, renforce les efforts du pays pour atteindre ses objectifs climatiques et environnementaux.
La mobilisation des financements fait partie des sujets importants qui sont en discussion à la COP 16. En 2023, le lancement du Fonds-cadre mondial pour la biodiversité par le Fonds pour l’environnement mondial et du Fonds pour la biodiversité de Kunming par la Chine représente une avancée significative. Ces initiatives montrent un engagement croissant et une volonté collective de protéger les écosystèmes de la planète.
Cependant, pour atteindre l’objectif ambitieux de mobiliser 200 milliards de dollars par an de toutes sources d’ici 2030, il est urgent que davantage de pays, ainsi que le secteur privé et les organisations philanthropiques, s’engagent financièrement. C’est pourquoi, les négociateurs se penchent actuellement sur la nécessité de créer un nouveau mécanisme de financement mondial pour compléter les dispositifs existants.