Adjamé Liberté : Les machines de Bacongo à l’œuvre pour libérer les espaces
Ce vendredi 1er novembre 2024, jour férié en Côte d’Ivoire, la commune d’Adjamé Liberté a Abidjan, a été le théâtre d’une action remarquable des machines du ministre gouverneur Cissé Bacongo. Après plusieurs interventions sur des sites stratégiques, c’était au tour de ce quartier d’être “libéré” des emprises illégales qui encombraient son espace.
Les bulldozers et autres engins de chantier se sont attaqués aux magasins et hangars qui, selon les autorités, occupaient des zones non autorisées. Les scènes de désolation étaient palpables, alors que les commerçants perdaient leurs biens sous le regard impassible des machines. Malgré les pleurs et la détresse des propriétaires, l’action des machines s’est poursuivie, marquant une volonté ferme de restaurer l’ordre et la propreté dans la ville.
Cissé Bacongo, connu pour son approche résolue et son engagement envers la réhabilitation d’Abidjan, a exprimé sa détermination à redonner à la ville son éclat d’antan. Autrefois surnommée la “Perle des Lagunes”, Abidjan a vu son image se ternir au fil des ans. La démarche actuelle vise à inverser cette tendance, en créant des espaces plus fonctionnels et agréables pour tous les habitants.
“On ne peut pas faire des omelettes sans casser les œufs”, comme on aime si bien le dire , ce qui souligne la nécessité d’agir rapidement et efficacement. Cette politique de revitalisation, bien que controversée, s’inscrit dans une volonté de transformation durable du paysage urbain d’Abidjan.
Les habitants, bien que divisés sur les méthodes employées, semblent convenir de l’importance d’un développement harmonieux de la ville. Alors qu’Adjamé Liberté entre dans une nouvelle ère, le défi reste de concilier progrès urbain et respect des droits des commerçants. La vigilance des autorités sera essentielle pour garantir que cette libération ne se transforme pas en désolation durable.
L’avenir d’Abidjan dépendra ainsi des choix faits aujourd’hui, et les actions de Cissé Bacongo sont scrutées de près par les citoyens. Dans cette quête de redynamisation, la communauté attend des solutions équilibrées qui préservent à la fois l’économie locale et l’image de la ville.
GUEBY