Bohoussou Koffi Kan Marc ( DEPS au MINEDDTE)/Adoption de la taxonomie verte en CI : « Les prochaines étapes débutent la semaine prochaine par… »
Lemandatecpress-Après 3 jours de travaux, l’atelier sur la taxonomie verte organisé par le Ministère de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique (MINEDDTE) s’est achevé, jeudi, à Dabou. Dans la foulée de la cérémonie de clôture, le premier responsable de la Direction des études, de la planification, des statistiques (DEPS) du MINEDDTE dresse le bilan et en profite pour lever un coin de voile sur les perspectives
Quel bilan faites-vous de cet atelier sur la taxonomie verte qui vient de s’achever, après 3 jours de travaux ?
Nous avons, pendant 3 jours, travaillé sur la taxonomie verte qui est une classification des entreprises, en fonction des critères de durabilité. Ça veut dire qu’on regarde les aspects sociaux, environnementaux, économiques. En fonction de cela, il y a des normes qui sont définies et on essaye de voir si les entreprises respectent les normes environnementales. C’est tout ceci qui a fait l’objet de débats, pendant les 3 jours. Pour en revenir au bilan, j’aimerais déjà remercier les autorités locales qui nous ont permis d’organiser cet atelier à Dabou, à ma hiérarchie, à commencer à Monsieur le ministre de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique, Jacques Assahoré sui s’est fait représenté par le Directeur de Cabinet, Monsieur Kouadio Parfait. Pour en revenir à l’atelier, il a été un franc succès. Nous avons pu, à travers cet atelier, sensibiliser, un large panel d’acteurs économiques du secteur privé, les ONG, la presse, les acteurs locaux sur la nécessité d’adopter des attitudes plus responsables, plus respectueux de l’environnement ; conformément aux objectifs de développement durable fixés par notre pays, la Côte d’Ivoire.
Quels ont été les principaux points abordés durant cet atelier ?
J’aimerais d’abord expliquer la logique du travail. La taxonomie verte est une nouvelle notion suivant été adoptée par un certain nombre de pays, de zone économique; notamment, l’UE. C’est quelque qui arrive vers nous. Avant d’aborder la taxonomie verte, il fallait, à peu près voir, quels sont les outils de gestion que nous avons, au plan national. C’est un peu ça qui a guidé la méthodologie du travail, au cours de cet atelier. On a donc présenté les outils de gestion qui existent, notamment, les évaluations environnementales qui sont faites par l’ANDE; les instruments classés par le Centre ivoirien anti pollution (CIAPOL). On a aussi essayé de regarder les textes que nous essayons de mettre en place afin de responsabiliser les entreprises, à travers le décret sur la responsabilité sociétale des entreprises qui va être mis en place. La taxonomie aussi, s’appuie sur la classification des entreprises, selon leurs types d’économie. En cela, L’Agence nationale de la statistique, à l’époque, qui était l’INS, a présenté la classification des entreprises au niveau national. Suite à cela, l’expert, Dr Ochou est venu présenté le concept même de la taxonomie et voir comment on pourrait le metre en place, au niveau national.
Quelles seront justement, les prochaines étapes, après cet atelier ?
Il faut dire que le projet sur la gestion des entreprises par la taxonomie verte vient de démarrer; et l’idée, c’est d’abord de mettre en place, un manuel de procédures sur la gestion financière, humaine et comptable du projet. Dès la semaine prochaine, nous allons valider ce manuel de procédures. À la suite, l’année prochaine, il s’agira de se faire accompagner de façon technique par un cabinet d’experts pour vraiment mettre en place, le cadre institutionnel, définir les critères et voir un peu, comment on pourrait adopter la taxonomie verte, au niveau national.
Entretien realisé par Mathias Kouamé