Bilan “alarmant” de la RLE, Affi et Dagbo renvoyés à…, le SYNARES indexe les CROU…
Lemandatexpress – Beaucoup d’eau sous le pont de la révision de la liste électorale, 72 heures après le démarrage de l’opération. Les chiffres énoncés par la CEI interpellent. Prévue hier mardi, la comparution du FPI devant la justice aura finalement lieu demain jeudi. Dans l’affaire de feu l’étudiant Mars Aubain Déagoué, le SYNARES pointe la responsabilité des Centres régionaux des œuvres universitaires (CROU) . Les producteurs de café cacao réunis au sein de l’ANAPROCI sollicitent une rencontre auprès du président Ouattara.(la matinale expresse)
Petit bilan partiel d’une opération classique malheureusement en proie à toutes les controverses. 72 heures après le lancement de la révision de la liste électorale, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a dressé l’état des lieux, face à la presse. Des chiffres et des éléments de langage. À l’arrivée, toujours des inquiétudes et des doutes sur le succès de la RLE.
En vrai, ça ne se bouscule pas aux portes des centres d’enrôlement disséminés à travers le pays. Illustration parfaite : « aucun requérant dans 5798 lieux », après 72 heures, comme indiqué par le président de la Commission indépendante électorale. Soit 47,94 % de l’ensemble des sites marqués par l’indifférence des populations, évalue Fraternité. Quant au nombre de personnes enrôlées, il se chiffre à 65.876 dont 35 420 primo-votants.
Mode diesel
Peut-être que tout va s’accélérer par la suite, en mode diesel. En attendant, c’est une maigre moisson, ainsi que l’écrit Le Mandat, qualifiant d’alarmant le bilan dressé par Coulibaly-Kuibiert. Dernière heure monde abonde dans le même sens. Pour ce journal, c’est un « enrôlement timide qui soulève des inquiétudes ». On pensevnotamment aux difficultés liées aux documents administratifs à fournir et la défaillance supposée de la logistique, tel que décrié par Soumaïla Bredoumy du PDCI-RDA dans le Gontougo.
Prenant ce bilan par un autre bout, Le Matin soutient, pour sa part, que « la vérité des chiffres fait mentir les détracteurs de la CEI ». Une Commission électorale indépendante, affublée de tous les noms d’oiseau et qui a dû se défendre, une nouvelle fois, sur le cas Laurent Gbagbo. « Toutes les décisions se prennent de façon collégiale, ce n’est pas moi », a clarifié Coulibaly-Kuibiert, selon Soir Info.
Engagement de la classe politique
Malgré tout, l’engagement de la classe politique en faveur d’un enrôlement massif est total. Qu’il s’agisse de la majorité ou des partis d’opposition, chacun joue sa partition. Ainsi, Le Quotidien informe que « les cadres du PPA-CI envahissent le terrain ». Il cite, par exemple, Justin Katinan Koné, le président du Conseil stratégique et politique, appelant les militants à se mobiliser car « 2025, c’est maintenant ».
Le FPI, quant à lui, reste pour l’instant dans les couloirs de la justice. En cause, l’assignation à comparaître signée Pierre Dagbo Godé. L’affaire n’a pas encore livré son verdict. La comparution prévue hier mardi, a été décalée à ce jeudi 24 octobre. « Saisine en suspension du Congrès du FPI: L’affaire renvoyée à demain », bucheronne Notre Voie. Il convient de rappeler qu’en amont, la direction du FPI, réunie en Comité central, dimanche dernier, a prononcé la suspension de ce cadre dissident.
Pour Affi N’guessan et la classe dirigeante du parti frontiste, les assignations dont Pierre Dagbo Godé est auteur « s’inscrivent dans les tentatives de déstabilisation du FPI orchestrées avec la complicité de certains cadres du Parti depuis la rupture du Partenariat avec le RHDP ».
Affaire Mars Aubin Déagoué
Dans le secteur de l’Enseignement, le SYNARES joue les prolongations dans l’affaire Mars Aubin Déagoué, l’étudiant assassiné en septembre dernier. En dépit des mesures de dissolution des associations et mouvements syndicaux en milieu universitaire prises par l’État, le Syndicat national pour la recherche et l’enseignement supérieur relance le débat. Pour cette organisation, citée par La Voie originale, « il faut inclure dans les responsabilités, celles des agents des CROU », en parlant des effets collatéraux de ce crime odieux qui a sonné le glas de la FESCI.
Enfin, les producteurs de café-cacao, en concertation à Yamoussoukro, ont planché sur les difficultés et défis de la filière. En conclusion, le président de l’ANAPROCI, à en croire Soir Info, demande un dialogue au président de la République. En clair, malgré le relèvement du prix du cacao à 1800 F CFA et celui du café à 1500 F CFA, les producteurs ont des doléances à formuler.
À demain
Martial Galé