Le PPA-CI prêt à tout, le FPI dans la tourmente, l’exception Alassane Ouattara, 1500 nouveaux emplois…
Lemandatexpress – Le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), dans sa volonté de faire inscrire obligatoirement Laurent Gbagbo sur la liste électorale, est prêt à jouer sur tous les fronts. De son côté, le FPI s’enfonce un peu plus dans sa crise interne. Tout le contraire du RHDP où le président Ouattara jouit d’un total adoubement des militants. Au plan économique, c’est l’inauguration de la mine de Lafigué dans le département de Dabakala qui fait l’actu…( la matinale expresse).
“Jusqu’où ira Gbagbo ?”. Cette interrogation de Le jour plus, en lien avec la révision de la liste électorale, n’est pas dénuée de sens. Elle colle de manière étanche à l’activisme du PPA-CI, qui fait de la réinsertion de l’ancien président dans le corps électoral, une condition sine qua non. En fin de semaine dernière, des offensives tous azimuts avaient été menées tant en Côte d’Ivoire qu’à l’extérieur pour plaider la cause du Woody de Mama. La France, la Cour pénale internationale, l’Union européenne ; toutes ont été saisies par le PPA-CI.
Dans la foulée, koua Justin, avec le verbe cru qu’on lui connaît, a fait monter le mercure. Pour ce cadre du parti socialiste, toutes les options sont bonnes pour avoir gain de cause. Le secrétaire général adjoint de la formation de Laurent Gbagbo, a même mis au défi le pouvoir Ouattara, lors d’un meeting à Yopougon. « Si le RHDP nous invite à résoudre le problème autrement, on sera là », prévient-il dans des propos relayés par Le Sursaut.
Présentant le PPA-CI comme ouvert aussi bien aux voies diplomatiques que politiques pour la résolution de ce problème épineux, Koua Justin n’a pas manqué de souligner ceci : « Dans tous les cas, nous sommes formatés au combat et nous sommes prêts à livrer tous les combats qu’on voudra nous opposer ». Des déclarations subliminales qui interviennent dans un contexte préélectoral tendu et où la CEI se trouve déjà au banc des accusés. Le Nouveau réveil met le pied dans le plat : « Quiproquo où cacophonie autour de la CNI à la CEI ? », S’interroge le journal, tout en évoquant les clarifications faites par le secrétaire permanent de l’institution, M. Adjoumani.
Pendant ce temps, Tidjane Thiam, le président du PDCI-RDA, poursuit son périple à l’intérieur du pays dans le cadre du processus de révision de la liste électorale. Selon Dernière heure monde, le banquier est attendu à Man, ce mardi. Au menu, rencontres avec le personnel politique et visites des sites d’enrôlement.
Le FPI, de son côté, traverse une zone de turbulence, qui s’accentue au fil des semaines. Les prochains jours s’annoncent plus tumultueux, vu la décision de suspension prise par le Comité central à l’encontre de Pierre Dagbo Godé et le maintien du Congrès des 8 et 9 novembre. « Avis de tempête chez Affi », analyse à juste titre Le Sursaut, concluant que ces deux jours seront décisifs pour l’avenir du FPI. En effet, la direction du parti sera devant la justice aujourd’hui, sur assignation de Dagbo Godé.
Contrairement aux frontistes, c’est la totale osmose au RHDP où les forces vives sont entièrement dédiées à l’action terrain et à la promotion des valeurs du président de la République. Dans un entretien à l’Inter, le député Yacouba Sangaré est formel. Pour lui, le RHDP a « déjà son candidat, il s’appelle Ouattara ».
Dans le même élan, Karim Ouattara, au cours d’un café politique, à Gagnoa samedi dernier, a tressé des lauriers au chef de l’État sur la base de son leadership. Pour avoir tenu ses promesses de campagne et concrétisé son projet de société, le DGA de la LONACI, cité par Le Mandat, soutient avec force conviction que le président ivoirien « est une exception en Afrique ». « il fait ce qu’il dit », selon Karim Ouattara.
Bonne nouvelle sur le plan socioéconomique pour la Côte d’Ivoire qui inaugure un 13e gisement minier. Il s’agit de la mine d’or de Lafigué dans le département de Dabakala. L’impact est considérable : 1500 emplois directs et indirects générés par cette exploitation aurifère, comme l’indique L’expression. L’État de son côté s’en tire avec la bagatelle de 400 milliards de F CFA.
Enfin, un mot de sport plus particulièrement du taekwondo où la crise entre le président sortant de la Fédération, Jean-Marc Yacé, et les membres actifs, est loin d’être terminée. Alors que 175 membres statutaires ont procédé, le week-end dernier, à la destitution du maire de Cocody, ce dernier juge l’« acte illégal », à en croire Le rassemblement. Affaire à suivre.
À demain
Martial Galé
Lemandatexpress.net