Escroqueries en ligne : Un individu interpellé pour avoir créé de faux comptes sur Facebook
La sécurité des données personnelles devient une préoccupation majeure à l’ère numérique, et les escroqueries liées à l’usurpation d’identité connaissent une hausse alarmante. Un cas récent, illustrant les dangers de cette pratique, a conduit à l’interpellation d’un individu à Abidjan.
Le protagoniste, connu sous les initiales OKN, a été identifié après que HB, un utilisateur actif des réseaux sociaux, a découvert qu’un faux compte à son nom était utilisé pour solliciter de l’argent auprès de ses proches. Des amis de HB ont été contactés via ce faux profil, où l’escroc se faisait passer pour lui, prétextant un besoin urgent d’argent pour résoudre un problème. Un message type disait : « Je veux savoir si tu peux expédier de l’argent à mon technicien, il va me régler un problème, je rentre à Abidjan vendredi, je te rembourserai. »
Alerté par ses proches, HB a immédiatement vérifié son compte Facebook et a constaté la fraude. Malheureusement, certains de ses contacts avaient déjà transféré des sommes d’argent au fraudeur, pensant aider leur ami.
Face à cette situation, HB a décidé d’agir en se rendant à la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) pour déposer plainte. Les enquêteurs, en collaboration avec le Laboratoire Criminalistique Numérique (LCN), ont rapidement localisé et interpellé OKN. Lors de son interrogatoire, il a reconnu avoir créé plusieurs faux comptes Facebook pour escroquer des victimes, affirmant avoir obtenu 350.000 FCFA pour ses besoins personnels et comptant environ 30 victimes à son actif.
OKN n’agissait pas seul et a avoué que d’autres complices étaient impliqués dans ce réseau d’escroquerie. Suite à ces révélations, il a été conduit au parquet pour répondre des accusations d’utilisation frauduleuse d’éléments d’identification et d’escroquerie en bande organisée sur Internet. Ces actes sont punis par les articles 14 et 25 de la loi N°2013-451 du 19 juin 2013, relative à la lutte contre la cybercriminalité.
KLD