Béoumi/Paix, cohésion sociale et vivre-ensemble: Sidi Touré sensibilise les différentes couches sociales et implique les guides religieux
Le vivre-ensemble, la cohésion sociale, la tolérance et le pardon sont autant de valeurs qui, une fois encrées dans le quotidien des populations, contribuent instaurer la paix sociale au sein d’une société. C’est dans cette dynamique que le ministre des Ressources Animales et Halieutiques, également fils de Béoumi, a réitéré, le week-end dernier (samedi 12 octobre 2024) ses actions de sensibilisation de ses parents dudit département.
Conscient du rôle important que peuvent et doivent jouer les hommes de Dieu, notamment les guides religieux chrétiens et musulmans, Sidi Touré s’est rendu chez les pasteurs et les Imams avec qui il a parlé de cohésion, de vivre-ensemble et de cohésion sociale, gage de paix. Le ministre a exhorté le collectif des pasteurs évangéliques de Béoumi à être les véritables vecteurs de la cohésion, du vivre-ensemble. Il leur a demandé de sensibiliser les fidèles qui sont avant tout, des habitants du département de Béoumi. En retour, ces guides de la communauté évangélique dudit département ont réitéré leurs remerciements au ministre pour ses actions en faveur de tous les chrétiens du département. Ils ont renouvelé leurs prières tant pour le Président de la République SEM Alassane Ouattara que pour leur frère Sidi Touré.
Le coordonnateur régional adjoint RHDP de Gbêkê en charge des élections, a pris l’engagement de se rendre dans chaque communauté chrétienne pour prier pour la Côte d’Ivoire, le Chef de l’Etat et pour la paix à Béoumi et partout en Côte d’Ivoire.
Après la communauté évangélique, Sidi Touré s’est rendu chez la communauté musulmane où il a échangé avec les Imams de la localité. Avec hôtes, il a été question de paix, de vivre-ensemble et de cohésion sociale.
A une année de l’élection présidentielle, le ministre a estimé qu’il ne peut y avoir de crise en gestation au sein de la communauté. « On ne peut accepter de mésentente parmi la communauté musulmane, chrétienne ou autre communauté fut elle ethnique. Cela ne nous honore pas car nous sommes interpellés de partout », a-t-il interpellé. Le coordonnateur régional adjoint du RHDP de Gbêkê a fait savoir aux imams qu’ils sont, en tant que guides religieux, les porte-voix de la paix et de la cohésion sociale au sein de la société. C’est pourquoi il leur a demandé de jouer pleinement ce rôle afin d’éviter à la Côte d’Ivoire une autre spirale de violence.
Bien avant sa rencontre d’échanges avec ces deux communautés religieuses, le ministre s’est entretenu avec plusieurs autres communautés vivant dans la ville, notamment les Malinkés de Béoumi, les ressortissants de Boundiali et d’Odienné y vivant et chez la famille du grand griot de ladite ville. « Nos parents nous ont enseigné qu’à chaque fois que nous revenons au village, notre source, il faut rendre visite aux différentes familles et aux chefs de communautés, cela est un acte de la solidarité », a-t-il relevé d’entrée de propos avant d’indiquer qu’il était aussi question de partager avec ceux-ci les valeurs de paix. L’objectif était le même, à savoir renforcer les actions en faveur de la cohésion sociale, le vivre-ensemble, l’entente gage d’une paix durable.
Sidi Touré a exhorté les différents chefs de communautés à œuvrer dans en faveur de la paix. Le ministre a pris l’engagement de rencontrer chaque chef de communauté afin de les mettre en mission pour la paix sans laquelle aucune action de développement ne saurait prospérer. Chez le grand griot de Béoumi, Sidi Touré a dit s’y être rendu pour présenter ses civilités à sa famille et rendre un hommage à l’homme pour le service rendu à la ville de Béoumi de son vivant.
Notons que partout où il est passé lors de ses visites, le ministre Sidi Touré a fait des dons aux personnes visitées, en guise de solidarité. Une action qui a été saluée par chacune des communautés. Non sans reconnaître le sens de l’humilité et de simplicité malgré son statut de membre du Gouvernement.
Avec Sercom