Le budget de finance et 22 projets de lois au coeur de la 2eme session ordinaire de l’Assemblée Nationale
Après trois mois de vacances parlementaires, Adama Bictogo, Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, a inauguré la deuxième session ordinaire de l’année 2024 pour la législature de 2021-2025.
Cette session se déroule dans un contexte national et international particulier, marqué notamment par les débats sur l’orientation sexuelle, souvent évoquée sous le terme de « woubi ».Dans son discours, Bictogo a pris soin de rappeler que l’Assemblée nationale n’a jamais été saisie d’un projet de loi visant à légaliser cette pratique, soulignant ainsi la position claire de l’institution sur ce sujet sensible.
Le Président a également mis en avant l’importance de la session budgétaire, au cours de laquelle sera examiné le projet de loi de finances. Le vote du budget de l’État, selon lui, est une activité majeure qui va au-delà des simples interactions entre le pouvoir exécutif et le législatif. Il a souligné que cela concerne l’ensemble de la société, faisant du budget une des principales missions des parlementaires.
« Les débats sur les lois de finances constituent un temps fort du travail parlementaire, car ils touchent aux préoccupations quotidiennes de nos concitoyens », a-t-il déclaré.
Les thèmes abordés incluront la cherté de la vie, la recherche de financements novateurs, la performance fiscale, ainsi que l’organisation des prochaines élections, toutes des questions au cœur des préoccupations des Ivoiriens.
Au-delà du budget, 22 projets de loi sont également à l’ordre du jour. Parmi eux figurent 8 projets de lois ordinaires, 5 de ratification d’ordonnance et 9 concernant la ratification de conventions internationales.
Ces projets couvrent divers domaines, tels que l’exercice de la médecine, la fiscalité, l’environnement, et le contentieux relatif au bail à usage d’habitation.Les députés sont appelés à examiner ces textes avec rigueur et à proposer des amendements constructifs tant en commission qu’en plénière, afin d’enrichir leur contenu et de répondre aux attentes des citoyens.
Cette session se veut donc un moment d’engagement et de responsabilité, tant pour le renforcement de la démocratie que pour la promotion de la paix et de la solidarité au sein de la nation. Les travaux parlementaires qui s’annoncent devraient être déterminants pour l’avenir de la Côte d’Ivoire.
HG