Prix du cacao: Un responsable des producteurs demande un plafond de 2000 à 2500 F CFA le kg.
Lemandatexpress – À l’occasion des Journées nationales du cacao et du chocolat, Désiré N’guessan, le président de l’Association des producteurs de café-cacao du Haut-Sassandra (APPC-HS), s’est exprimé sur le prix bord champ à venir de la campagne cacaoyère 2024-2025.
Le président de l’Association des producteurs de café-cacao du Haut-Sassandra (APPC-HS), comme l’ensemble des acteurs de la filière cacaoyère, participe aux Journées nationales du cacao et du chocolat (JNCC) 2024.
À cette occasion, Désiré N’guessan, s’exprimant sur la filière et l’annonce prochaine du un prix bord champ de la campagne 2024-2025, n’a pas caché ses attentes, qui sont aussi celles des producteurs de l’or brun. « Pour cette campagne cacaoyère qui s’ouvre, nous demandons un bon prix bord champ pour le grand bonheur des producteurs. Nous avons écho des autres pays producteurs de cacao où les prix sont très intéressants», à déclaré d’entrée celui qui assure également le secrétariat général de la Fédération nationale des sociétés coopératives de Côte d’Ivoire (Fenascoop-Ci).
Se basant sur le coût de la vie, qui, selon lui, a augmenté, Désiré N’guessan estime que le relèvement du prix du cacao s’impose. « Il faut revoir le prix bord champs à la hausse pour le bien-être des producteurs, les intervenants et le différentiel pour qu’on soit à l’aise. Aujourd’hui, vu tout ce qui se passe, notre plaidoyer, c’est que nous remarquons les efforts du gouvernement certes, mais nous voulons un prix au-delà de celui du Ghana voisin qui est de 1825f Cfa. Sinon que nous serons plus heureux d’avoir un plafond de 2000 à 2500 f cfa le kilo », a-t-il indiqué à la presse.
Par ailleurs, le président de l’APPC-HS est revenu sur la rencontre de Yamoussoukro avec le Directeur général du Conseil café cacao.
Concertation au cours de laquelle, il avait été question, dit-il, entre autres de la marge de manœuvre des coopératives pour l’écoulement de leurs produits jusqu’au port.
Enfin, tout en pointant des difficultés liées au secteur notamment les effets du changement climatique qui affectent les productions, Désiré N’guessan a fait un plaidoyer concernant le timing de fixation du prix du cacao. « La rentrée scolaire est fixée en septembre, alors que le prix du cacao est fixé en octobre. C’est un paradoxe. C’est-à-dire que les enfants de producteurs ne peuvent pas aller à l’école. C’est pourquoi, le Conseil du café-cacao doit appuyer les sociétés coopératives par des prêts scolaires en faveur des enfants de producteurs », souhaite-il.
Martial Galé
Lemandatexpress.net