Infrastructures communautaires livrées par le PIDUCAS/Amadou Koné (Député-maire de Bouaké) : “Une pousse importante à la décentralisation dans notre pays””
Lemandatexpress-San Pedro et Bouaké sont les villes ciblées par le Projet d’infrastructures pour le Developpement Urbain et la Competitivite des Agglomerations Secondaires (PIDUCAS). Après la ville portuaire (San Pedro) le 30 août dernier, c’était au tour du chef-lieu de la région du Gbêkê, Bouaké, de recevoir les clés de plusieurs infrastructures communautaires, dans le cadre dudit projet
Une cérémonie présidée par le ministre des Transports, Amadou Koné, par ailleurs, député-maire de Bouaké a été organisée le vendredi 13 septembre à la salle de mariage de la mairie de la ville-hôte. On notait la présence de l’ancien maire, Djibo Nicolas et du Coordonnateur de la Cellule de Coordination du Projet de renaissance des Infrastructures de Côte d’Ivoire (CC-PRICI), Gilbert Ekpini, par ailleurs, Coordonnateur du PIDUCAS.
Des infrastructures aux normes internationales
Après les différentes allocutions, il y a eu coupure de ruban et dévoilement de plaques suivie de la visite technique des infrastructures inaugurées. On citera notamment, le plus grand Hôtel de ville de la Côte d’Ivoire de 6 niveaux, amenagé sur une superficie de 4,5 ha pour un coût d’environ 6,4 milliards. Il est entre autres, doté de bureaux pour les structures de promotion d’investissements et d’appui aux PME; d’un parking intérieur pouvant abriter 300 véhicules et 200 motos et d’un parking extérieur de 120 places de véhicules.
Il y a eu des investissements au profit du Marché de gros (MGB) de la ville qui s’élèvent à environ 958 millions FCFA et qui comprennent notamment, l’acquisition et la pose de 2 nouveaux ponts bascules ; l’aménagement d’une station de lavage ; l’aménagement d’une station de lavage ; l’élaboration du plan d’affaires ; l’élaboration du référentiel de contrôle interne et du manuel de procédures du MGB.
Rebaptisé “Stade Djibo Nicolas”, l’ancien ” Stade Yaoundé ” à été aménagé sur une superficie de 14 000 m2. Il y à l’aménagement d’un espace « Allocodrôme » ou de restauration, d’une salle polyvalente et d’une tribune et ses annexes; l’aménagement d’aires de jeux en revêtement synthétiques (gazon aux normes Fifa et résine) dont, un terrain de football ; un terrain multisport (Handball et Basket / Volleyball) incluant la fourniture des équipements et installations nécessaires pour leur fonctionnement (poteaux de buts, paniers de basket, balles, etc.) ; la construction de clôture et palissades diverses, transparentes pour la sécurité des usagers.
Ces infrastructures qui ont été faites “dans le seul but d’améliorer la compétitivité de la commune de Bouaké et de booster l’économie locale”, dira Gilbert Ekpini, se chiffrent à environ 31 milliards. Cela, si l’on ajoute d’autres réalisations et actionsactions, toujours, dans le cadre de la mise en oeuvre du PIDUCAS.
Ainsi, au titre de la « Composante 1 : amélioration de la performance des infrastructures économiques », il y a eu, la construction de 5,724 km de route (dont la voie urbaine de Tolakouadiokro) ,et la réhabilitation de 10,120 km ( la traversée A3 Sud Nord de la ville sur 8,620 km et la voirie du Marché de Gros de Bouaké sur 1,500 km). Au titre de la « Composante 2 : Soutien au développement du secteur privé ». Le PIDUCAS a, à la fois, appuyé le développement structurel de l’écosystème du secteur privé et a contribué à la croissance de l’économie de la commune de Bouaké à travers le programme entrepreneuriat. Ce sont plus de 128 MPME qui ont bénéficié de ce Programme à travers : le Programme d’accélération de croissance (72 bénéficiaires); le Concours de Plan d’Affaire (32 lauréats); le Fond à Coût Partagé (24 bénéficiaires). La mise en œuvre de la composante 2 a également permis l’opérationnalisation et la décentralisation de l’Agence Côte d’Ivoire-PME à Bouaké.
Quant à la mise en œuvre de la « Composante 3 : Amélioration des institutions, de la réglementation et de l’aménagement urbain », elle a notamment permis de, financer la mise à jour des plans cadastraux et des plans d’urbanisme de détails (PUD) de la commune de Bouaké avec la prise en compte des opinions des populationspopulations.
Autre preuve d’un bon accueil réservé à ces nouveaux acquis, surtout pour les services que celles-ci vont apporter à ses administrés, le député-maire de Bouaké a promis “pour très, très rapidement, des cérémonies officielles de mise en service”. Des infrastructures communautaires qu’il qualifie de non seulement de ” majeures”, “de classes internationales”. Mais aussi, qui représentent, toujours selon Amadou Koné, “Des symboles de détermination collective à bâtir une ville moderne, compétitive et prospère “, participant ainsi à la réhabilitation et à l’amélioration de la compétitivité de la 2e ville ivoirienne. En somme, c’est “une pousse importante faite à la décentralisation dans notre pays, à travers la mise en œuvre de ce projet, à Bouaké et à San Pedro”
Continuer de bâtir une ville rayonnante et prospère
L’idée de réaménager les routes Est et Ouest, qui passent devant la Caisse nationale de prévoyance sociale et derrière le 3e Bataillon, “importantes pour la décongestion du trafic à Bouaké”, s’inscrit dans la vision d’une ville “rayonnante et prospère”. En attendant et dans le dynamisme des acquis du PIDUCAS, Amadou Koné a annoncé ” Un ambitieux programme d’investissement ” bâti autour du “Forum investir à Bouaké”.
Déjà, “Les premiers projets, dans le cadre de la mise en œuvre effective des retombées du Forum vont être lancés au mois d’octobre”, a précisé le ministre des Transports. Au nombre de ceux-ci et dans le cadre du développement de l’industrie culturelle à Bouaké, il y a eu la signature de la convention de financement pour 11 milliards, en vue de la transformation du Centre culturel Jacques Aka, en “Centre d’incubation pour le cinéma, la musique et la mode”, a t-il mentionné.
Comme à San Pedro, Gilbert Ekpini a rappelé que, l’une des conditions majeures fixées par la Banque mondiale pour le financement de ces différents espaces est leur mode de gestion, seul garant de leur pérennité et de leur exploitation efficiente au bénéfice des populations de la commune. Sur le sujet, le député-maire a enjoint les services de la mairie de s’y atteler.
Mathias Kouamé
Envoyé spécial
Lemandatexpress.net