CI-Sirex 2024: Une satisfaction totale de l’Etat-Major Général des Armées et l’Autorité Nationale de l’Aviation Civile au terme de l’exercice
Lemandatexpress – L’armée ivoirienne évalue son dispositif national de recherche et sauvetage d’aéronef en détresse dans la zone de GRAND-BASSAM.
Après deux semaines de préparation le samedi 14 septembre 2024, a eu lieu l’exercice conjoint de recherche et de sauvetage d’aéronef en détresse.
Cet exercice a été conjointement dirigé par l’État-Major des Armées (EMGA) et l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC). Dénommé « CI-SAREX 2024 », cet entrainement qui est à sa première édition, visait essentiellement à évaluer le dispositif national de recherche et sauvetage d’aéronef en détresse. Satisfaction totale de l’Etat-Major Général des Armées et de l’Autorité Nationale de l’Aviation Civile au terme de deux semaines de préparation technique de l’exercice et de coordination avec les différentes entités impliquées.
Pour l’Etat-Major Général des Armées et l’Autorité Nationale de l’Aviation Civile, il s’agissait de tester la capacité opérationnelle du Centre Secondaire de Recherche et de Sauvetage d’Abidjan et la réactivité des différentes structures impliquées dans l’exécution du plan SAR (Search and Rescue/Recherche et Sauvetage), d’accroître les aptitudes du personnel pour les opérations et d’éprouver l’interopérabilité des moyens nationaux en matière de recherche et de sauvetage d’aéronef en détresse.
(Synchrone : LCL DOUA, Armée de l’Air, directeur de l’exercice). Il est à noter que ce type d’exercice d’envergure participe à promouvoir l’image du Centre Secondaire de Recherche et de Sauvetage d’Abidjan en le positionnant comme un acteur clé parmi les Centres de Recherche et de Sauvetage de référence en Afrique de l’Ouest.
(Synchrone : Coordonnateur ANAC). Sauver des vies. C’est une mission que l’Etat-Major Général des Armées assure au quotidien et qui exige d’avoir, en matière de recherche et sauvetage d’aéronef en détresse, un dispositif opérationnel drillé. Tout le sens de cet exercice conduit conjointement avec l’Autorité Nationale de l’Aviation Civile.
Le choix de Grand-Bassam pour exécuter cet exercice est essentiellement guidé par la fréquence de survols d’aéronefs évoluant dans la zone, la complexité de la végétation et le dense réseau hydrographique.
Le Général de brigade aérienne Bléoué Ehui Roger, sous-chef d’état-major de l’armée de l’Air qui représentait le Chef d’état-major général des armées a exprimé son satisfecit à l’ensemble des participants pour le travail accompli.
«C’est une démonstration de notre capacité à agir ensemble, de manière cohérente, dans des situations d’urgence complexes. Qu’il s’agisse des forces terrestres, maritimes ou aériennes, chaque branche de nos armées et entités a su apporter sa contribution unique et indispensable à la réussite de cette mission ».
Le Directeur Général de l’Autorité Nationale de l’Aviation Civile, M. Silué Sinaly a salué cette manœuvre qui selon lui permettra non seulement de consolider les points forts mais surtout de corriger les faiblesses afin de renforcer les capacités de recherche et de sauvetage d’aéronef en détresse. « Je vous encourage vivement à prendre en compte les observations au cours de ce débriefing. Il est essentiel que nous tirions toutes les leçons de cet exercice afin d’améliorer nos interventions futures », a-t-il conseillé.
En définitive, c’est environ deux cent (200) personnels militaires ivoiriens et français, paramilitaires et civils qui ont pris part à cette manœuvre conjointe Etat-Major Général des Armées – Autorité Nationale de l’Aviation Civile de recherche et sauvetage d’aéronef en détresse.
Sidoine Koffi avec sercom BIPA