Brigade spéciale de lutte contre le désordre urbain: Face aux défis sur le terrain, Cissé Bacongo prend de nouvelles mesures…
Lemandatexpress – Le ministre gouverneur du district autonome d’Abidjan, à l’issue du bilan à mi-parcours de la Brigade spéciale de lutte contre le désordre urbain, a fait des recommandations fermes à ses services pour plus d’efficacité.
Lancée en juillet dernier, la Brigade spéciale de lutte contre le désordre urbain est active. Aussi, une séance de travail relative à cette mission s’est tenue, le mardi 27 août, sous la présidence du ministre gouverneur du District autonome d’Abidjan
Selon les informations publiées par Cissé Bacongo lui-même, le commissaire principal de Police, Aka Jean-Louis, Commandant de la Brigade, a présenté le bilan des opérations menées depuis le 22 juillet 2024, couvrant plusieurs communes telles qu’Anyama, Abobo, Marcory et Cocody.
Il en ressort, selon le premier responsable du district, des défis dans la mise en œuvre des actions, notamment le manque de collaboration de certaines municipalités. Pour lever ces obstacles, le ministre gouverneur a interpellé ses services. Il a souligné, en effet, l’urgence de revoir la coordination et les méthodes de travail pour une lutte plus efficace contre le désordre urbain. « J’ai également donné des instructions pour finaliser rapidement un manuel de procédure, qui définira les responsabilités et le fonctionnement des unités de la Brigade », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, Cissé Bacongo a souligné la prise de décisions clés, au cours de cette séance, notamment la désignation de nouveaux responsables pour les unités de zone et l’octroi de nouveaux véhicules. Enfin, il a insisté sur la nécessité d’une synergie d’actions pour offrir un cadre urbain plus sain aux populations.
Lancée le lundi 22 juillet en présence de plusieurs membres du gouvernement, la Brigade spéciale de lutte contre le désordre urbain a pour mission de veiller au strict respect des mesures prises par les autorités du district autonome d’Abidjan. Il s’agit notamment de l’interdiction de la vente ambulante, de la mendicité ainsi que de la circulation des charrettes, aussi appelées wotros. Elle est vomposée de 295 agents issus des polices municipales des 13 communes que compte la capitale économique.
Martial Galé