Le PPA-CI condamne la sentence de deux cadres du GPS et dénonce une atteinte aux libertés
Le Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) a exprimé sa vive indignation suite à la condamnation récente de deux cadres du parti Générations et Peuples Solidaires (GPS) par la justice ivoirienne. Le communiqué, signé par Jean Gervais Tchéidé, Secrétaire général et porte-parole adjoint du PPA-CI, critique ce qu’il considère être une instrumentalisation de la justice pour réprimer l’opposition politique à l’approche de l’élection présidentielle de 2025.
Le 21 août 2024, Kando Soumahoro, ex-député et membre influent du GPS, a été condamné à 36 mois de prison, dont 24 mois fermes et 12 mois avec sursis. Cette décision fait suite à son arrestation le 13 août dernier, après sa participation à une réunion de plusieurs partis d’opposition et d’organisations de la société civile. Cette rencontre avait pour but la signature d’une déclaration sur les conditions générales de préparation du processus électoral pour le scrutin présidentiel de 2025.
Quelques jours avant, le 16 août 2024, un autre cadre du GPS, Mamadou Traoré, avait été condamné pour des faits de « trouble à l’ordre public », liés, selon les autorités, à la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux.
Le PPA-CI, dans son communiqué, qualifie ces condamnations de « graves atteintes aux libertés d’opinion et d’expression ». Le parti dénonce également les méthodes qu’il considère comme dictatoriales du régime RHDP et appelle à la libération immédiate des personnalités incarcérées.
Le PPA-CI invite le gouvernement à cesser les pratiques qu’il juge répressives et prévient des risques de dégradation du climat sociopolitique en Côte d’Ivoire si de telles violations persistent.
La situation est surveillée de près par l’opinion publique nationale et internationale, alors que le pays se prépare pour une élection présidentielle qui s’annonce déjà tendue.
HG