Côte d’Ivoire : Le PPA-CI s’insurge contre la condamnation des cadres de GPS
Lemandatexpress. Le PPA-CI n’est pas resté sans réaction suite à la condamnation à 36 mois 12 avec sursis de Soumahoro Kando, cadre de Génération des peuples solidaires (GPS). Le parti de Laurent s’insurge contre ce jugement qu’il qualifie d’atteinte aux libertés d’opinions et d’expression.
Arrêté le 13 août dernier, quelques jours après une rencontre de plusieurs partis d’opposition et des organisations de la société civile pour la signature d’une déclaration relative aux conditions générales de préparation du processus électoral pour le scrutin présidentiel de 2025, Soumahoro a été condamné le mercredi 36 mois de prison dont 12 avec sursis.
Une peine à laquelle le PPA-CI n’a pas manqué de réagir, rappelant qu’elle vient s’ajouter à celle Mamadou Traoré, « un autre cadre de Générations et Peuples Solidaires, arrêté le 09 août dernier et condamné le 16 août suivant pour des faits de trouble à l’ordre public liés, dit-on, à de fausses informations qu’il aurait divulguées sur les réseaux sociaux ».
Ainsi, à travers un communiqué publié ce jeudi 22 août 2024, la formation de Laurent Gbagbo a marqué son indignation.
« Pour le Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), ces deux condamnations ne sont ni plus ni moins que des atteintes graves aux libertés d’opinion et d’expression, et cela à quelques mois de l’élection présidentielle d’octobre 2025. C’est pourquoi, le PPA-CI dénonce avec force cette instrumentalisation outrancière et honteuse de la justice à des fins d’intimidation et de brimade de l’opposition politique », énonce la déclaration.
Par ailleurs, le PPA-CI voit au travers de ce déroulement judiciaire, des « pratiques dictatoriales du régime RHDP et exprime sa solidarité aux cadres du GPS injustement emprisonnés ».
Aussi, le parti, par son communiqué, invite instamment le Gouvernement à mettre fin à ces méthodes rétrogrades de musellement de l’opposition politique et appelle à la libération immédiate des personnalités incarcérées.
« Enfin, le PPA-CI prend l’opinion publique nationale et internationale à témoin sur les risques de dégradation du climat sociopolitique que fait courir le régime RHDP à travers ces violations répétées des libertés d’opinion et d’expression en Côte d’Ivoire », conclut le communiqué signé du Secrétaire général et porte-parole, Jean-Gervais Tchéidé.
Martial Galé