Transport maritime/Sécurité des navires non couverts par la Convention SOLAS : Abidjan abrite un atelier national
Suite aux besoins de la Direction générale des Affaires Maritimes (DGAMP) formulés l’an dernier, l’Organisation maritime internationale (OIM), après des missions d’experts-consultants, a accordé, au titre de l’année 2024, 2 activités à la Côte d’Ivoire.
La première portant sur l’évaluation des besoins en matière de Guichet Unique a été organisée au mois de juin dernier.
Celle concernant l’atelier national sur la sécurité des navires non couverts par la Convention SOLAS y compris, les ferries nationaux et les navires de pêche se tient sur 5 jours, depuis le lundi 12 août, dans un réceptif hôtelier de la Riviera.
Pour rappel, SOLAS, c’est, la Convention internationale de 1974 pour la sauvegarde de la vie humaine en mer.
Alors que ladite convention est généralement considérée comme le plus important de tous les instruments internationaux ayant trait à la sécurité des navires de plus de 500 tonneaux pour les voyages internationaux, une frange importante de ces bâtiments dont les navires de pêche et les ferries nationaux, n’est pas couverte par la Convention SOLAS.
C’est ce qu’a rappelé Bakari Benjamin Soro, le Directeur de Cabinet du ministre délégué auprès du ministre des Transport, chargé des Affaires Maritimes, procédant à l’ouverture dudit atelier.
Or, a poursuivi le Directeur de Cabinet qui avait à ses côtés le Directeur Général des Affaires Maritimes et Portuaires (DGAMP), le Colonel Julien Yao Kouassi, le consultant principal de l’OMI, le commandant Babacar Diop, l’inspecteur principal de la sécurité des navires, le colonel Oumar Touré et le consultant Thierry Beisser, « ces navires non conventionnés constituent un fort pourcentage de la flotte nationale dans beaucoup de pays d’Afrique et jouent un rôle primordial dans l’économie ds Etats, comme la Côte d’Ivoire ».
Il a aussi souligné que, les incidents et accidents liés aux navires non couverts par la Convention SOLAS ont démontré que la maîtrise des instruments garantissant leur sécurité est cruciale.
En somme, « Cet atelier s’inscrit dans une démarche essentielle pour nos pays : renforcer la sécurité maritime, un enjeu crucial pour la protection des vies humaines, la préservation de nos ressources maritimes et la pérennité de nos économie », a pour sa part, déclaré le commandant Babacar Diop.
Mathias Kouamé