Maman Dorcas (Pdte des femmes baoulés de la Nawa) : « Billon est libre d’être candidat mais, c’est Thiam qu’on connait »
Kouakou Aya Dorcas dite, « Maman Dorcas » dirige l’association des femmes baoulés de la Nawa (Méagui, Guéyo, Buyo, Soubré). Une organisation proche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Un mois après le meeting de Tidjane Thiam à Soubré, elle revient sur l’événement ; aussi Maman Dorcas évoque les candidatures autre que celle du président de leur parti, à la présidentielle d’octobre 2025.
Quel bilan pouvez-vous dresser, après le meeting du président de votre parti, le 22 juin dernier ?
Après le passage du président Tidjane Thiam nous, militants, militantes et sympathisants de notre formation politique, sommes contents. Tout a été positif avec notamment, une forte mobilisation et un message délivré par le président du parti qui a recueilli l’assentiment de tous et de toutes. Et là, tout le monde, au-delà de la Nawa, est davantage motivé à le voter en 2025. Parce que, bien sûr, le PDCI va gagner et, Tidjane Thiam sera élu. Après le passage du président Bédié en 2008, paix à son âme, sa présence a été un autre grand événement.
Vous êtes certaine de la victoire, en octobre 2025 ; et pourtant, déjà, on constate, plus que des velléités de candidatures dans votre propre camp avec notamment, Jean-Louis Billon, membre du bureau politique et l’un des poids lourds de votre parti qui a décidé d’être dans le starting-blocks…
On ne peut empêcher quiconque de déposer sa candidature. Monsieur Billon, membre du Bureau politique et cadre du parti est libre de le faire. Mais, celui que nous connaissons ; celui que nous voulons, c’est Thiam, notre candidat. Et, c’est lui que nous allons voter.
Quel travail de terrain, comptez-vous abattre pour atteindre le résultat escompté ?
Comme avant le meeting où nous avons beaucoup travaillé, à travers des rencontres de sensibilisation, en sillonnant les différentes localités, nous maintiendrons puis, accélérons la cadence, en fonction. Cela, pour maintenir la ferveur, la flamme. Nous sommes dans cette dynamique, grâce à nos membres qu’on évalue à au moins 4.000 personnes.
Propos recueillis par Mathias Kouamé