Transport, Activités syndicales, routes, nouvelle gare routière etc… : Abou Diallo ( Pdt SYNTT-CI) loue les actions de l’Etat
« (…) Sans aucune hésitation et sans fioritures, j’affirme aux yeux de tout le pays, tous nos adhérents et de tous les acteurs du transport, que le Syndicat national des transporteurs terrestres de Côte d’Ivoire (Syntt-CI), se porte bien et même très bien aujourd’hui. Car, ce mouvement syndical qui est d’ailleurs la seconde force syndicale du pays et dont la création a été favorisée par le père fondateur lui-même, feu Félix Houphouët Boigny qu’il repose en paix, pataugeait dans la boue, avant que ses membres n’investissent leur confiance en ma modeste personne en me portant à la tête de cette organisation professionnelle à l’occasion d’un congrès légalement organisé. Personne n’entendait plus parler du syndicat terrestre. Mais aujourd’hui, avec la collaboration et la participation de tous, terrestre s’est réveillé, travaille, il est à l’écoute des transporteurs. Mieux, il salue toutes les actions du gouvernement, notamment notre ministre de tutelle, le Premier ministre, avec un point d’honneur pour le Chef de l’Etat SEM Alassane Ouattara. Par ma voix, le Syntt-CI lui dit infiniment merci pour toutes ses actions en faveur des transporteurs que cela soit dans le cadre du renouvellement du parc -auto, comme dans le cadre des infrastructures routières avec des routes bitumées, des échangeurs, des ponts partout dans le pays ».
Cette affirmation, doublée de conviction est de son président El Hadj Diallo Abou. Il l’a, exprimée le 21 juillet. C’était à l’occasion d’une grande rencontre avec la presse, au cours de laquelle, il a passé au peigne fin ses activités syndicales du Syntt-CI.
Si l’orateur a d’emblée estimé que sa structure syndicale se porte à merveille depuis qu’il est aux affaires, il n’a pas cependant occulté ses démêlés juridiques avec son prédécesseur « qui ne lui colle pas la paix ».
« (…) Bien que je sois élu président en bonne et du forme selon des dispositions statutaires de notre syndicat en la matière, mon prédécesseur m’a intenté cinq procès et il a toujours été débouté. Alors, nous rendons gloire à Dieu. Si vous êtes dans la vérité, c’est clair que rien ne peut la remplacer. C’est le lieu et l’occasion pour moi de rendre un vibrant hommage à notre appareil juridique qui a lu le droit à chaque reprise. Notre justice est vraiment à saluer avec tous les honneurs », a-t-il poursuivi.
Avant de néanmoins préciser que toutes ces actions impactent un temps soit peu sur le fonctionnement du syndicat.
« (…) A chaque fois qu’il nous convoque, il crée des troubles, car on est obligé de tout arrêter pour nous y rendre. C’est dommage. Mais Dieu merci, on sort toujours vainqueur », dit-il d’un air jovial. Et de poursuivre :
« (…) De l’octroi définitif de la nouvelle gare routière internationale d’Adjamé aux transporteurs au lancement des travaux de la voie du métro, en passant par la question de la sécurité routière, nous disons infiniment merci à l’Etat et lui réaffirmons notre indéfectible soutien pour tout ce qu’il fait pour notre corporation. Vraiment, on avait perdu tout espoir quant à l’acquisition du site de la nouvelle gare routière. Donc, nous ne pouvons que dire merci au Président », note l’orateur.
Qui ajoute : « (…) Au-delà de tous nos remerciements et de toutes nos reconnaissances envers l’Etat et l’ensemble de toute la grande famille des acteurs du transport, nous disons et réaffirmons que les lignes bougent à ce jour au Syntt-CI. A preuve, s’il plait à Dieu, nous serons à Agnibilékrou le 27 juillet pour l’installation d’un nouveau secrétaire de section de cette localité en la personne de Nana Issoufou, en remplacement feu Magan Doumbia ».
Placée sous le parrainage du ministre du Tourisme Siandou Fofana, par ailleurs maire de Agnibilékrou, sous l’égide de l’adjoint au maire chargé des Transports à Agnibilékrou, M. Tounkara et sous l’autorité de sa Majesté Nanan Gnanmin, cette cérémonie se voudra grandiose à la hauteur et à la dimension du Syntt-CI qui est la deuxième force syndicale du pays, selon Abou Diallo.
Vincent Boty avec Sercom