Man : La DPSD intensifie sa lutte contre les trafiquants de drogue
L’Antenne régionale de la Direction de la Police des stupéfiants et des drogues (DPSD) de Man a intensifié ses efforts dans la lutte contre les trafiquants de drogue. Mercredi dernier, une opération a conduit à l’arrestation de trois présumés vendeurs de drogue dans le quartier Dioulabougou, après une série de perquisitions et une course-poursuite.
Lors de cette intervention, une importante quantité de tramadol et de cannabis a été saisie, une initiative vivement applaudie par une population exaspérée par les abus de ces commerçants illicites.
Une réactivité aux résultats probants
La commissaire de police Irma France Behou, épouse Guéi, a expliqué que cette opération s’inscrit dans le cadre des initiatives menées sous l’égide de la directrice générale de la DPSD, la commissaire divisionnaire major Touré Mabonga, épouse Atchet. « Nous avons mobilisé nos équipes pour assainir la ville de Man. Aujourd’hui à Dioulabougou, nous avons une nouvelle fois obtenu des résultats significatifs. Après l’arrestation de deux individus lundi, nous avons interpellé trois autres personnes en flagrant délit ce mercredi. Nous avons saisi 500 comprimés de tramadol, un psychotrope, et 400 boules de cannabis, dont certaines étaient dissimulées dans une bouilloire appelée “séridaga” en malinké », a-t-elle précisé.
Des résultats qui aux habitants de Dioulabougou d’avoir du répit
Cette opération est perçue comme un soulagement par les résidents de Dioulabougou, qui subissent les effets néfastes du commerce de drogue. Doukouré Ibrahima, cadre et résident du quartier, exprime sa satisfaction : « Vous ne pouvez pas imaginer la joie que nous avons ressentie en voyant la police des stupéfiants démanteler ces kiosques de drogue devant nos yeux et ceux de nos enfants. Cette action nous a beaucoup réjouis. » Cependant, il appelle à une action plus approfondie : « Bien que cette opération ait été efficace, il est crucial qu’elle se poursuive. La police doit également inspecter les maisons et les cours, car les trafiquants cachent souvent leurs produits dans ces lieux, y compris les toilettes. »
Vigilance et collaboration collective
Doukouré Ibrahima félicite la commissaire Behou pour son courage et son action déterminée contre ce fléau. Il déplore également l’attitude de certains “grands-frères” du quartier qui ont failli à éduquer leurs enfants et ont ainsi permis ces activités illicites. « J’ai dû envoyer deux de mes enfants à Abidjan pour les protéger de l’atmosphère insupportable de Dioulabougou, en particulier autour de “Gare Mali”, “Lion d’Or” et la pharmacie de la grande mosquée. » Il conclut par un appel à une collaboration collective : « Nous, de notre génération, devons mettre fin à ces pratiques. Nous sommes prêts à travailler avec les autorités pour assurer un avenir sain pour nos enfants, afin qu’ils grandissent en de futurs citoyens responsables et honnêtes. »
MK