Côte d’Ivoire – Sensibilisation électorale– Émile Ébrottié (CEI) éclaire les populations de l’indénié-Djuablin
Lemandatexpress – Dans le cadre de la campagne de sensibilisation et d’éducation électorale, la CEI investit le terrain, avec une seule et unique visée : familiariser les populations en général et les partis politiques en particulier avec les pratiques électorales.
À l’instar des commissaires en charge de zones précises, Émile Ébrottié a ouvert, hier, sa mission d’information à l’attention des populations locales. Superviseur de l’Indénié-Djuablin et de l’Iffou, le Commissaire central de la CEI était au contact des populations d’Abengourou, au Cafop, en présence du corps préfectoral. En distinguant, d’entrée, entre l’électeur (détenteur du pouvoir) et le candidat (demandeur du pouvoir), l’émissaire de la CEI a rappelé les critères pour figurer sur la liste électorale : être Ivoirien, âgé de 18 ans, jouir de tous ses droits et être inscrit sur la liste électorale. Quant au candidat, il est « celui qui présente à l’électeur un projet pour le bien-être de l’électeur », a noté le superviseur de la CEI.
Il a ensuite éclairé sur « les acteurs secondaires qui sont entre autres la CEI et son fonctionnement, les organes chargés au niveau juridique, et les membres des bureaux de vote proposés par les préfets ». Par la suite, il s’est étendu sur le cadre des élections : « la circonscription électorale unique pour l’élection du président de la République et la cartographie électorale ». Le commissaire électoral a rappelé que « la circonscription est déterminée par décret en conseil des ministres, sur proposition de la CEI », et que « le découpage électoral est distinct du découpage administratif qui est du ressort du gouvernement, via le ministre chargé de l’administration du territoire ».
Selon Émile Ébrottié, des critères interviennent dans le découpage électoral, tels que la population, le nombre de localités, et la surface de la circonscription, avec des coefficients de pondération. Pour ce qui est de la cartographie, le collaborateur d’Ibrahime Coulibaly-Kuibiert s’est servi de l’exemple d’Abidjan. « La cartographie électorale est l’ensemble des lieux de vote. À Abidjan, dans l’amélioration du cadre de vie, certains quartiers ont été rasés, mais il y avait des bureaux de vote. C’est par la cartographie que nous nous assurons qu’on puisse emmener les électeurs de ces sites dans d’autres endroits proches », a-t-il renseigné l’assemblée. « On peut créer aussi de nouveaux lieux de vote en tenant compte de la population qui, au vu des recensements, a pu connaître une poussée notable », a-t-il ajouté.
La communication du porte-parole de la CEI a porté, in fine, sur le processus organisationnel du Bureau jusqu’à l’établissement du procès-verbal. Ébrottié, qui est à Daoukro (Iffou), ce mardi 09 juillet, pour la 2e étape de sa mission, s’est félicité de la bonne tenue et du retour de cette rencontre de sensibilisation et d’éducation électorale. « J’ai senti un engouement de la population, après deux heures d’échanges au cours desquels nous avons apporté les éclairages nécessaires. À la fin, les uns et les autres se sont sentis plus outillés, parce qu’à la fin, c’est pour que nous ayons des élections apaisées. Nous avons le devoir de sensibiliser les populations. »
Martial Galé
Lemandatexpress.net