Les trois plans du RHDP, l’opposition dans l’incertitude, une solution de plus pour les usagers de la route…
Lemandatexpress – Le RHDP ne tergiverse pas au sujet de son candidat pour 2025. Alassane Ouattara ou rien. Après l’échec de l’alliance à Yopougon, le PPA-CI et le PDCI restent dans l’incertitude quant à la présidentielle. L’ouverture de la première phase du 4e pont d’Abidjan est effective depuis hier. La Côte d’Ivoire lance le SIREXE, un salon plein d’espoir (La Matinale expresse).
La guerre des rhétoriques est bien enclenchée dans le landerneau politique ivoirien à quelque 15 mois de la présidentielle. En attendant les projets de société portés par les différents états-majors, le débat se concentre en partie sur les porte-flambeaux. Et à ce jeu, aussi bien le PPA-CI, le PDCI-RDA que le RHDP, tous n’ont qu’un seul mot à la bouche : la candidature sine qua non de leur champion respectif.
Autant les deux formations phares de l’opposition s’accrochent respectivement à Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, autant le parti au pouvoir ne jure que par Alassane Ouattara. Dr Touré Souleymane, ministre gouverneur du district du Zanzan, résume parfaitement la posture des Houphouëtistes dans ce débat : « Pour nous, au RHDP, il y a un plan A, B et C, c’est Alassane Ouattara », a-t-il déclaré dans Le Patriote, ajoutant que « notre bataille actuellement, c’est d’inscrire le maximum de militants sur la liste électorale ».
Une mise au point en forme de réplique au PDCI, qui soutenait récemment que Tidjane Thiam était à la fois son plan A et son plan B. Kandia Camara a abondé dans le même sens à l’occasion d’une tribune à Abobo. En effet, pour la présidente du Sénat, « le candidat naturel [de cette commune du Nord d’Abidjan], c’est Alassane Ouattara ».
Convaincu de son champion dont la décision de se présenter ou non reste pourtant en suspens, le RHDP connaît des frictions avec son allié FPI. Les piques de plus en plus fréquentes décochées par Affi N’Guessan mettent à nu ces tensions relationnelles. « Quand on est allié, il faut savoir se parler », martèle ainsi un cadre du parti au pouvoir, dans des propos relayés par L’Inter, qui souligne « l’heure des tensions entre Affi et le RHDP ».
La cohabitation difficile semble également gagner l’opposition politique. Sur les ruines de l’alliance infructueuse de Yopougon à la faveur des municipales 2023, le PPA-CI et le PPA-CI ne semblent pas sortis de l’auberge. C’est du moins ce que croit savoir Le Jour Plus, qui soulève le choc des intérêts au sein de l’opposition, évoquanr au passage « le syndrome de Yopougon ».
En parallèle de ces débats politiques, la Côte d’Ivoire économique poursuit sa marche glorieuse. Les infrastructures routières s’en ressentent. Renforçant le réseau routier d’Abidjan, la première phase du 4e pont d’Abidjan a été ouverte à la circulation hier, comme l’indique Le Mandat à sa Une. À la grande joie d’Amedé Kouakou : « Je dis merci à Ouattara pour tout ce qu’il fait », s’est exprimé le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, pour qui cet ouvrage « est un gain considérable pour les usagers ».
Le poste à péage du boulevard Nangui Abrogoua, connexe au 4e pont, est également fonctionnel selon les tarifs suivants : Classe 1 (véhicules légers) : 500 FCFA ; Classe 2 (véhicules intermédiaires) : 1500 FCFA ; Classe 3 (poids lourds/autocars/véhicules à 2 essieux) : 2500 FCFA ; Classe 4 (poids lourds/autocars/véhicules à 3 essieux et plus) : 3000 FCFA.
La forte activité du tissu économique de la Côte d’Ivoire s’aperçoit également à travers l’engagement du régime dans le secteur des mines et de l’énergie. Un salon dédié aux ressources extractives et énergétiques (SIREXE) a été lancé hier. S’inspirant des modèles norvégien, zambien, allemand et botswanais, le SIREXE se veut « une vitrine pour les professionnels du secteur et le grand public pour se retrouver, échanger, partager les expériences, et susciter des vocations ». « La Côte d’Ivoire renforce sa position dans l’industrie extractive », s’est félicité le Premier ministre, Robert Beugré Mambé.
Enfin, sur le plan sociéconomique, des mesures sont prises, notamment au niveau du foncier, pour un meilleur encadrement du secteur. En effet, pour la sécurisation des acquisitions terriennes, les attestations de droit foncier sont désormais en vigueur. Le lancement officiel de ces documents a été effectué, hier, par le ministre de la Construction et de l’Urbanisme, Koné Nabagné Bruno.
À demain
Martial Galé