Yamoussoukro : Les rois et chefs traditionnels instruits sur le respect des droits de l’homme et l’égalité des sexes.
Lemandatexpress-Réunis à l’hôtel palace de Yamoussoukro, les rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, bénéficient d’un atelier de sensibilisation sur les questions de la justice étatique. Une initiative du ministère de la justice et des droits de l’homme, en collaboration avec le PNUD et ses partenaires.
Érigé en institution de la République, à la faveur de la naissance de la République 3e et sur décision du président de la République Alassane Ouattara, l’intérêt et l’importance de nos us et coutumes, dans la poursuite des idéaux de Paix et de développement, ont été mis en exergue.
Le président du directoire, de la chambre nationale des rois et chefs traditionnels (CNRCT) ; Nanan Awoula Tanoe Désiré, à l’ouverture des travaux a défini les grands axes, de la mission confiée aux têtes couronnées : «notre mission de règlement non juridictionnel des conflits dans les villages et entre les communautés, consacrée par la constitution de 2016, en est une illustration. Le respect des droits de l’homme est un pilier fondamental de toute société démocratique . En tant que gardiens de nos traditions et de notre patrimoine culturel nous avons la responsabilité de veiller à ce que chaque personne soit traitée avec dignité et respect ‘ Indépendamment de son genre, de son origine ou de sa position sociale », a-t-il mentionné.
Les assises de Yamoussoukro, constituent un moment de partage d’expérience, d’engagement en faveur d’une société où règne la paix, la justice et l’égalité.
Koffi Silvère , coordonnateur du projet, dans son adresse, fait savoir que, le présent projet s’élève à hauteur d’un million de dollars et financier les trois prochaines années, par les Etats Unis. Et vise à améliorer l’accès de tous les citoyens à la justice. A travers une justice moderne et équitable. Selon koffi Silvère, ledit projet s’articule autour de trois résultats opérationnels.
Dans un premier temps, il contribuera à renforcer le système de formation des juges et des personnels de justice. Dans un second temps, il s’agira de renforcer l’administration et le fonctionnement des tribunaux, afin de pouvoir produire des services de qualité aux communautés. Et enfin, de renforcer le cadre juridique et réglementaire en côte d’ivoire.
« Nous attendons de cette activité, qui vient accompagner notre ministère. Des obstacles constatés dans les pesanteurs sociales ; nous attendons une participation active des rois et chefs traditionnels, pour une prise en compte des préoccupations liées par l’accès à la justice », a souhaité le représentant du garde des Sceaux, ministre de la Justice.
Joseph kouakou