Abattoir de Port-Bouët : Le District dresse le bilan des actes de vandalisme et annonce une suite judiciaire
Après l’affrontement entre les réfractaires à la délocalisation du parc à bétail, de Port-Bouët à l’ancienne casse d’Adjamé et des Agents du District et des fonctionnaires de la police, le samedi 1er mai, à l’Abattoir, le District Autonome d’Abidjan a dressé le bilan.
Une journée très électronique qui, selon le communiqué du District, a occasionné, une quinzaine de blessés ; le cambriolage et l’incendie de, deux véhicules 4×4, de deux porte chars incendiés, deux pelles mécaniques ainsi que que le saccage d’un bus de la sotra. Sans oublier, les actes de violence sur des travailleurs.
Des actes commis, en dépit d’une médiation entreprise par le maire d’Adjamé Farikou Soumahoro ; et, alors aussi que, de nombreux acteurs ont accepté de partir quand de nombreux autres ont déjà déménagé, peut-on lire dans le communiqué signé des services de la Direction de la communication du District (DIRCOM).
Après les dégâts corporels et matériels, les autorités rassurent d’une part, les populations sur la poursuite du processus de délocalisation, jusqu’à son terme. D’autre part, que les dispositions ont été prises pour donner une suite judiciaire à cette affaire. Au passage, u moins 23 personnes ont été uses aux arrêts.
Le District Autonome d’Abidjan tout en souhaitant des vœux de prompt rétablissement aux blessés, condamne ces actes de violence.
La mise en œuvre « concertée » et « judicieuse » de la mesure de délocalisation obéit notamment , a rappelé le District autonome d’Abidjan, à la volonté de, lutter contre le désordre urbain pour assurer une plus grande fluidité routière sur la voie menant à Grand Bassam.
Pour ce faire, rappellent encore les services du Ministre-gouverneur, Cissé Ibrahima Bacongo, une concertation avec les acteurs de la filière bétail s’est tenue, le lundi 18 mars 2024. Celle-ci a abouti à la délocalisation du parc à bétail sur un nouveau site de 15 ha « entièrement aménagés » à la casse d’Adjamé.
N’oublions pas que, le carrefour Akwaba, en chantier d’aménagement, créé un rétrécissement de la chaussée. Quand on ajoute à cet fait, l’occupation anarchique de la chaussée, d’ordinaire observée au niveau de la l’abattoir, on déplore, d’énormes nuisances pour l’ensemble des usagers transitant dans la zone et ses environs. A l’image des voyageurs devant rallier l’aéroport et travailleurs qui n’ont d’autres choix que, d’emprunter le carrefour en chantier.
Mathias Kouamé
Lemandatexpress.net