Côte d’Ivoire: Les réfugiés burkinabè, bientôt rapatriés
Lemandatexpress – Établis en Côte d’Ivoire depuis février 2023, les 55.000 réfugiés burkinabè originaires du Burkina Faso vont tous regagner leur pays à partir de juin prochain.
Le Conseil national de sécurité (CNS), au cours de sa réunion du 24 avril, a statué sur ce dossier touchant la coopération entre la Côte d’Ivoire et son voisin du nord, le Burkina Faso. En effet, mettant en lumière la question des réfugiés burkinabè, Fidèle Sarrassoro, le Directeur de cabinet du Président de la République, a déclaré la nécessité de créer les conditions pour leur retour à partir de juin 2024, soulignant, en substance, l’importance de faciliter le retour progressif de ces réfugiés vers leur pays d’origine.
C’est en fuyant les actes terroristes que ces 55.000 ressortissants du pays des hommes intègres ont trouvé réfuge dans le nord de la Côte d’Ivoire depuis février 2023. Leur retour, au dire de Sarassoro, n’est pas simple, en raison des mouvements de population fluctuants en fonction de l’évolution des opérations dans le sud du Burkina Faso. Mais les autorités ivoiriennes sont à pied d’oeuvre pour coordonner au mieux ce processus.
« Nous avons convenu que l’objectif c’est de s’assurer que les réfugiés qui sont là puissent repartir dans le plus bref délai dans leur pays. Et d’ailleurs, quand on regarde, un grand nombre de ces réfugiés-là décident de retourner par leurs propres moyens et donc c’est la preuve que ces réfugiés-là veulent repartir. Donc il faudrait pouvoir créer les conditions pour cela », a déclaré le Dircab du chef de l’État à l’issue de la réunion du Conseil.
Certes, la Côte d’Ivoire continue d’accueillir et de soutenir les réfugiés dans le besoin, il n’empeche, elle montre, par le message de Sarassoro, sa volonté politique de favoriser un retour sûr et digne pour ceux qui aspirent à reconstruire leur vie dans leur pays d’origine. Et surtout son engagement à trouver des solutions durables pour la question des réfugiés tout en tenant compte des réalités sécuritaires régionales.
À noter que les partenaires, au regard de leurs préoccupations avaient une démarche. Mais la discussion, selon Fidèle Sarassoro, c’était de dire qu’il fallait regarder et s’assurer qu’on ne garde pas les réfugiés en Côte d’Ivoire au-delà d’un certain temps.
MG
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