Présidentielle 2025 : Bacongo « note une panique et une agitation inquiétantes au PPA-CI »
L’inscription sur la liste électorale de Laurent Gbagbo, président du PPA-CI est une préoccupation majeure de la direction du parti panafricain dirigé par l’ex-Chef d’Etat. Ils en font un combat, car le candidat officiel de leur parti à l’élection présidentielle de 2025, reste pour l’heure Laurent Gbagbo. Il sera même investi le 10 Mai prochain. Ce combat que mène le PPA-CI, Cissé Bacongo, secrétaire exécutif du RHDP, parti au pouvoir, le trouve faux.
« Un combat d’un candidat qui au regard de nos textes, ne figure pas sur la liste électorale. Pourtant, selon ses partisans, il sera bel et bien candidat et il va même gagner l’élection. À ce jour, il est évident pour tous que c’est le conseil constitutionnel qui proclame qui est candidat. Sur la question de l’éligibilité des uns et des autres, nous n’allons donc pas nous substituer aux organes compétents. Ce que nous pouvons faire par contre et que nous avons déjà fait, c’est de prendre des positions eu égard à la réalité actuelle, ainsi qu’aux conséquences des décisions de justice. Ceci étant, nous notons une panique et une agitation inquiétantes qui ont gagné le parti des peuples africains de Côte d’Ivoire, PPA-CI », soutient l’ancien maire de Koumassi, lors d’une conférence de presse animée ce jeudi 25 avril 2024 à la Rue Lepic à Abidjan-Cocody. Pour Bacongo, en quoi est-il un crime de dire en l’état actuel des choses, en l’état actuel des connaissances, que le citoyen Laurent Gbagbo n’est pas éligible et ne peut pas être candidat ?
« Nous ne sommes pas juges constitutionnels. Cependant nous avons le droit d’émettre un avis qui n’engage que nous, et de dire que Laurent Gbagbo a un problème du fait d’une décision de justice. Au-delà de ces questions de justice, l’histoire de notre pays est encore récente. Les faits sont sacrés, nous dit-on… C’est une triste et douloureuse parenthèse à vite refermer. Laurent Gbagbo sait qu’il n’est plus électeur, donc n’est plus susceptible de candidater à un quelconque poste électif dans notre pays. Il le sait lui-même. Et sa formation politique le sait aussi», affirme-t-il.
HG