Charles blé Goudé prévient : « 2025 ne se fera pas sans moi »
A la veille de la présidentielle en Côte d’Ivoire, les état-major des partis politiques affutent les armes pour mieux affronter l’année électorale.
Si le Rhdp veut continuer avec Alassane Ouattara, le PPA-CI lui continue de miser sur son »fétiche »Laurent Gbagbo, malgré les incertitudes. Le PDCI, on le sent veut miser sur son meilleur cheval actuel qu’est Tidjane Thiam.
Blé Goudé qui avait indiqué qu’il rentrerait en action, lorsque son »Mentor » Laurent Gbagbo aurait raccroché les crampons, semble ne plus développer cette opinion au sein de sa formation politique.
Il est donc fort possible quul affronte son » papa » dans les urnes en octobre 2025.
En visite au Cameroun, sur une chaîne de télévision, et même lors du Conseil exécutif de son parti, le COJEP, l’ancien prisonnier de la Haye a prévenu :
»’2025 ne se passera pas sans moi. À partir de maintenant, tous les camarades qui ont été nommés , prennent officiellement fonction, selon les responsabilités qui leur ont été confiées. Je veux que vous alliez vers nos populations en équipe parce qu’un parti politique est en campagne en permanence pour diffuser ses idées.
À nous acteurs politique de savoir peaufiner nos projets. De savoir que le peuple nous confie leur vie, son destin. À nous de trouver des solutions à leur problème, à leur quotidien. Pour enrichir leur vie. Pas les appauvrir. C’est à cela que nous travaillons. La Côte d’Ivoire a changé, les mentalités ont changé. Les choses évoluent donc la vision ne peut pas être statique.
Les Alliés de la première guerre mondiale n’ont pas été les mêmes lors de la deuxième. Après la crise que la Côte a connu, celui qui ne met pas son logiciel à jour, c’est à ses dépends. J’ai décidé de prendre ma destinée en main. J’ai décidé de servir Mon pays. Je n’ai pas besoin que quelqu’un soit un problème ou pas. Quelle est mon offre politique? 2025 ne se fera pas sans moi. Je le répète », a prévenu Blé Goudé.
Le 12 mai prochain, à la fondation de Yamoussoukro, sera la rentrée politique du COJEP.
HG