1ère édition de la célébration du 11 avril : Cissé Bacongo invite les militants du RHDP à rester déterminés: « 2025 se prépare maintenant »
Lemandatexpress – Les militants du RHDP ont célébré, ce jeudi 11 avril 2024, la commémoration du 11 avril, date marquant le triomphe de la démocratie en Côte d’Ivoire.
A cette occasion, la présidente du Sénat, Kandia Camara a, au nom du directoire du RHDP, salué cette initiative qui, selon elle, vise au renforcement de la cohésion sociale tant prônée par le président Alassane Ouattara. Pour elle, la Côte d’Ivoire a dépassé l’étape de la réconciliation, elle est désormais à celle du renforcement de la cohésion sociale. Cette commémoration, dit-elle, est à la fois, un hommage que les militants rendent au président Alassane Ouattara pour saluer son leadership. Mais également un appel au pardon et à la paix entre les filles et fils de la Côte d’Ivoire.
A son tour, le ministre gouverneur, Cissé Bacongo, par ailleurs Secrétaire exécutif du RHDP a expliqué l’objet de cette cérémonie. « Aujourd’hui 11 avril 2024, nous sommes rassemblés dans cette salle du Palais de la Culture de Treichville, pour commémorer un moment déterminant de notre histoire, l’histoire de notre pays. Un moment où la résilience a triomphé de l’adversité, où l’engagement et la conviction ont pris le dessus sur la forfaiture, où la démocratie a fini par l’emporter, ouvrant un horizon d’espoir et de rêve à notre pays, sur le chemin de son destin. 11 avril 2011, une date qui restera gravée à jamais dans nos mémoires individuelles et collectives, ce jour où la volonté du peuple a été restaurée, où la liberté s’est imposée », a-t-il fait savoir.
Ami de tous ennemi de personne
A l’en croire, ce jour mémorable du 11 avril 2024, soit treize (13) ans après le 11 avril 2011, doit rappeler au souvenir de chacun que DIEU est juste et qu’il fait triompher le juste au moment opportun. Selon le Secrétaire exécutif du RHDP, toute la nation et l’ensemble de la communauté internationale savent que n’eÛt été l’esprit de Paix de SEM Alassane Ouattara, la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire après l’élection présidentielle de 2010, aurait été des plus tragiques. Parce que, soutient-il, « En homme de dialogue, de mesure et de paix, il n’a pas cédé aux provocations ni aux intimidations. Il a plutôt privilégié les voies de la légalité constitutionnelle et de la diplomatie, qui ont sans doute été lente mais qui ont fini par payer. Ainsi, le génocide qui se profilait à l’horizon, a pu être évité pour laisser place, le 11 avril 2011, à un vent de démocratie ».
Pour Cissé Bacongo, le président Alassane OUATTARA est véritablement la deuxième chance de la Côte d’Ivoire, après le père fondateur de la Côte d’Ivoire, le président Felix HOUPHOUET-BOIGNY.
Car pour lui, feu le Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY a fondé la nation ivoirienne, le président Alassane OUATTARA l’élève au standard des nations modernes et émergentes.
« Depuis le 11 avril 2011, la Côte d’Ivoire est redevenue une nation où règne, l’esprit républicain et également une terre d’accueil et d’hospitalité. De même, la maxime selon laquelle, dans les relations entre la Côte d’Ivoire et le reste du monde, nous sommes amis de tous et ennemi de personne, est redevenue une réalité sous la Haute et Éclairée Autorité de SEM Alassane OUATTARA », a-t-il renchéri, avant d’inviter les militants à rester déterminés et engagés sur l’essentiel du combat, à savoir la victoire du RHDP lors des consultations générales de 2025. « 2025 se prépare maintenant ».
Avec le président Ouattara, l’argent ne circule pas, mais l’argent travaille.
L’occasion a été lors de cette cérémonie au ministre Moussa Sanogo, ancien ministre du budget et du portefeuille de l’Etat afin de se prononcer sur la dette de la Côte d’Ivoire. « La question de la dette est une question technique, que l’on veut aborder de façon politique. », a-t-il regretté. Pour lui, la dette doit être comparée aux revenus, c’est selon le niveau de revenu, qu’il faut l’analyser pour voir la capacité d’une entité de rembourser l’argent emprunté.
Selon le ministre, dans le cas de la dette de la Côte d’Ivoire , le risque de surendettement est jugé modéré par toutes les études, et par les experts.
Idée qui a été partagée par le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, Kobenan Kouassi Adjoumani. « Ils se plaignent que la Côte d’Ivoire est surendettée. Ce n’est pas vrai. Mais en même temps, il faut dire que les bailleurs de fonds prêtent à ceux qui sont solvables. Quand ils regardent le visage du président Ouattara, ils savent qu’ils a les moyens de rembourser, c’est pour cela que nous avons une dette élevée », a précisé Kouassi Adjoumani.
Pour lui, Gbagbo disait en son temps que l’argent circule mais au temps du président Alassane Ouattara, l’argent travaille.
Notons que plusieurs personnalités dont les ministres Arlette Badou, Anne Ouloto, Gilbert Kafana, Mariatou et d’autres étaient présents à cette cérémonie.
Abran Saliho