Droits des travailleurs en Côte d’Ivoire: L’OID exige de KATOEN NATIE la réparation des droits en vers ses ex-salariés
La violation des droits des travailleurs en Côte d’Ivoire, s’est manifestée dans une entreprise de la place. Saisi par les salariés, l’Observatoire International des questions de Droits (OID) entend prendre leur défense pour que justice soit rendue. Pour se faire, Konan Cyrille, membre du bureau national et secrétaire en charge des relations avec les institutions de l’État et les entreprises, a animé une conférence pour informer l’opinion publique et interpeller l’entreprise en question.
C’était ce samedi 30 mars à l’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody. Le conférencier a laissé entendre que l’Observatoire a été saisi par des salariés de l’entreprise KATOEN NATIE, licenciés depuis septembre 2023 sans indemnité. Au vu donc de cette irrégularité, l’OID, en tant qu’organe de défense des droits de l’homme, a décidé de dénoncer et de les accompagner jusqu’à ce qu’il y ait réparation de leur droit. Selon Cyrille Konan qui également a fait comprendre que les licenciés ne réclament que la réparation de leur droit. C’est-à-dire, l’intégralité de tous leurs droits. Il a expliqué que ceux-ci ont travaillé pendant des vingtaines d’années dans cette entreprise qui exerce dans le domaine du cacao. Cependant, ils ont été remercié de « la plus mauvaise des manières ». L’orateur dit que l’institution comme dans sa démarche logique, a emprunté la voie du règlement à l’amiable de la situation. Une démarche à laquelle à l’entendre, l’entreprise semble ne pas coopérer. Toutefois, il a informé que les protagonistes sont en pour parler.
« Pour le moment nous sommes dans les démarches, les approches avec l’entreprise. C’est si au sorti de ce seuil qu’il n’y a pas de réparation que nous allons monter l’autre escalier. Nous attendons le retour des rencontres entre les salariés et puis leur employeur. » a-t-il informé. Reconnaitre son erreur et accepter de les réparer reste le seul objectif de l’OID dans cette démarche qu’elle mène. C’est pourquoi, il s’engage à user de tous les moyens juridiques au cas où les approches sont infructueuses, pour que justice soit rendue aux licenciés.
« On attend que l’employeur dise j’ai fauté, j’ai décorné, je prends la décision de réparer intégralement vos droits. Ce que nous ne sommes pas prêts à accepter, c’est qu’on leur donne des miettes et qu’on leur fait penser qu’ils ont satisfait à leurs obligations. Ce que nous surveillons, c’est que l’intégralité des droits des ex-salariés soit réparé. Voici notre objectif. On ira à la justice s’ils ne reconnaissent pas. » précise le secrétaire de l’OID.
Sidoine Koffi