Sans détour): (Présidentielle 2025/ Aucune barrière, rien ne s’oppose à la candidature d’Alassane Ouattara!!!
Alassane Ouattara, candidat ou pas candidat à sa succession? La problématique est au coeur des préoccupations de l’opposition politique ivoirienne. Multipliant les théories en tous genres, les opposants font du président de la République et du RHDP, un problème personnel. Pour eux, après trois (3) mandats ou sinon un 1er mandat sous la 3e République, il devrait être aux abonnés absents à la compétition électorale d’octobre 2025.
Quand ce n’est pas l’âge du natif de Dimbokro (82 ans), c’est l’argument juridique que ces adversaires soulèvent pour justifier leurs agitations. Et pourtant ces éléments ne constituent en rien une entrave à l’éligibilité du chef de l’État. La Constitution de novembre 2016, celle fondant la 3e République, a « escalmoté » la limite d’âge. Cette même version de la loi fondamentale – ayant remis les compteurs à zéro sur le nombre de mandats successifs (deux) – autorise Alassane Ouattara à briguer un 2e mandat après celui de 2020.
Rien d’illégal, donc, en la matière sauf pour des jugements à géométrie variable. La République de Côte d’Ivoire fonctionne sur la base de Constitution de novembre 2016. C’est d’ailleurs au regard de celle-ci que le PPA-CI a déclaré, récemment, la candidature de Laurent Gbagbo à la présidentielle 2025. Autrement, il serait, d’emblée, frappé de forclusion à 78 ans, si la Constitution de 2000 était toujours en vigueur. Alors pourquoi vouloir une chose et son contraire?
Occupé à la gestion et la bonne marche des affaires de l’État, le chef de l’exécutif ivoirien, qui séjourne depuis quelque jours en Europe, assiste à tout ce spectacle sans placer le moindre mot. « Le chiens aboie, la caravane passe « , dit l’adage. Mais pourquoi devrait-il s’employer à répondre quand dans son camp(le RHDP), les énergies sont concentrées, déjà, sur sa victoire en 2025. En Effet, autant le PDCI-RDA et le PPA-CI ont officiellement adoubé Tidiane Thiam et Laurent Gbagbo pour ces échéances, autant le RHDP mise sur son cheval gagnant, le bâtisseur infatigable.
De fait, en plus des ressorts juridiques et légaux en sa faveur, le chef de file des Houphouëtistes a l’onction vivifiante, la caution sans faillle de ses militants, ssns oublier des citoyens de tous bords qui saluent son leadership et son sens du travail. Une adhésion populaire en forme d’épouvantail en vue de la bataille électorale de 2025.
Dès lors, les débats passionnés sur son éligibilité ne sont rien d’autre que l’expression d’une peur déguisée. Que ce soit le PDCI-RDA ou le PPA-CI, ils sont hantés par le président Ouattara. On se dirigerait, alors, vers une victoire sans appel et à la loyale en octobre 2025. En tout cas, la ministte d’État Anne Ouloto, à l’instar des Houphouëtistes, ne se fait aucun soucis à ce propos. « Il n’y aura rien en 2025. Le président Ouattara va continuer ; c’est tout. Ne nous laissons pas distraire. Ce que tu n’as pas pu faire hier, ce n’est pas aujourd’hui ni demain tu vas faire. Le bon choix pour vous, pour vos enfants, pour les jeunes, pour les femmes en 2025, c’est le président Alassane Ouattara », lançait-elle, il y a peu, aux populations du Guemon.
Alors, de toute évidence, il serait préférable pour l’opposition de se concentrer sur sa stratégie électorale plutôt que de s’éterniser sur des débats longtemps vidés par la Constitution. C’est un combat sans issue. À bon entendeur…
Martial Galé