Répression de la corruption et des infractions assimilées : Les acteurs de la chaîne pénale en atelier pour une plateforme opérationnelle
Le siège de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG), à la Riviera, a servi de cadre, jeudi 14 mars, à un atelier. Il a permis de réunir les acteurs de la chaîne pénale de répression de la corruption et des infractions assimilées avec pour objectif principal de, renforcer la coordination intersectorielle entre les acteurs.
La finalité, c’est de parvenir à la création d’une plateforme opérationnel entre les acteurs susmentionnés. Les participants à l’atelier ont notamment eu des échanges portant sur les attributions, la composition et le fonctionnement de la plateforme. Le chronogramme de mise en œuvre prévoit, en plus du présent atelier, de soumettre le projet de texte issu de l’atelier aux observations et contributions des premiers responsables des entités concernées ; soumettre le projet d’arrété à la signature du président de la HABG, après la prise en compte des observations des entités concernées ; organiser une cérémonie solennelle de présentation de la plateforme
Avant tout, il est bien de rappeler que, dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées, la Côte d’Ivoire a mis en place, un dispositif juridique institutionnel qui a abouti à la création de la HABG, chargée de coordonner toutes les actions.
L’institution, en initiant la présente activité, est donc dans son rôle. C’est d’ailleurs ce qu’a rappelé le Secrétaire général, Diamouténé Oumar Doh, à l’ouverture des travaux disant, « La HABG, organe de prévention et de répression des actes de corruption et d’infractions assimilées, est chargée de coordonner, de superviser et d’assurer le suivi de la mise en œuvre des politiques de prévention et de lutte contre la corruption ».
Il a même ajouté que, « En ce sens, la HABG se doit de veiller au renforcement de la coordination intersectorielle et au développement de la coopération avec les organes qui participent à la lutte contre la corruption, tant au niveau national qu’au niveau international » ; conformément à l’article 4, alinéa 20 de l’Ordonnance n°2013-661 du 20 septembre 2013, fixant les attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, telle que modifiée par l’Ordonnance n°2015-177 du 24 mars 2015.
Mathias Kouamé