Après les opérations électorales 2022-2023, la CEI fait son autocritique et prépare 2025…
Retirée à Assinie, dans le cadre très studieux de l’Abissa Lodge, la CEI (Commission Électorale Indépendante) tient depuis ce matin, jusqu’au jeudi 07 mars, un atelier bilan des opérations électorales de 2022 – 2023. Un séminaire réservé exclusivement aux agents de la CEI, piloté par le vice-président Alain Dogou (Comité scientifique) et le secrétaire permanent Adjoumani Pierre Kouamé, (PCO) cours de ces deux années, le président Coulibaly Ibrahim-Kuibiert et son équipe ont conduit les opérations de révision de la liste électorale (02) et organisé les élections locales (municipales et régionales 2023), sénatoriales et partielles.
A la suite de ce processus clôturé en décembre dernier, et en vue des scrutins présidentiel et législatif de 2025 etc., il s’agit pour l’institution de « faire un point » « pour voir si, aussi bien les acteurs que les instruments juridiques qui encadrent les acteurs n’ont pas failli ». « La pertinence et l’opportunité de nos ateliers bilans résident, premièrement, dans le fait qu’ils nous permettent ou puissent nous permettre de nous autoévaluer, ensuite évaluer les observations faites par les acteurs lors des opérations précédentes et, plus important, formuler de bonnes recommandations qui nous engagent pour l’avenir», a expliqué le président Kuibiert, à la cérémonie d’ouverture.
Faire bien et toujours mieux
En clair, en dépit des mots de félicitations et d’encouragement reçus de la part de« partenaires rigoureux », la CEI dit vouloir être dans la prospective en adéquation avec son objectif qui est de « faire bien et toujours mieux pour la Côte d’Ivoire ». C’est pourquoi elle met l’accent sur « la crédibilité de notre système électoral à travers l’organisation d’élections transparentes et démocratiques ».
De façon pratique, cet atelier organisé uniquement en session plénière, va consister à apprécier les textes d’encadrement des opérations, les modes opératoires, les activités, les décisions mises en œuvre. In finie, il s’agira « de les consolider, de les poursuivre s’ils ont été jugés satisfaisants et apporter les correctifs si les dits actes présentent des faiblesses ou tout simplement de les abandonner s’ils ne permettent pas d’attendre nos objectifs », à précisé Coulibaly Ibrahim-Kuibiert. Les Travaux s’appuieront sur les rapports des missions d’exploitations et des rapports d’observation dont seul le 1/3 à été acheminé à la CEI. Quant aux recommandations, elles devront s’appuyer, selon Kuibiert, sur des « critères de pertinence, de faisabilité et d’exécution dans les délai », « pour que les résultats issus de ce atelier soient productifs ».
« Il y a toujours des critiques mais »
Cet atelier bilan, le deuxième après celui de 2021, va lancer le dernier axe su cycle électoral ouvert en 2019 et qui va déboucher sur la présidentielle et les législatives 2025. Des challenges cruciaux pour lesquels le président de la CEI appelle ses collaborateurs à faire leur « part ». « Dans l’exercice de notre mission, il y a toujours des critiques mais faisons en sorte que nous ne soyons pris à défaut sur les attributions que nous confèrent la loi », a-t-il souhaité avant de déclaré ouvert l’atelier.
Martial Galé.