Sport auto/ Grosse surprise à l’ouverture du Rallye Bandama avec le champion Gary Chaynes…
La Spéciale qualification de la 50e édition du Rallye Bandama qui s’est déroulée, ce vendredi 23 février, à la place Jean-Paul II de Yamoussoukro, n’a pas souri au champion en titre, Gary Chaynes. A bord de son nouvel bolide, la Citroën C3, le pilote de la Team Fromager est arrivé 13e avec un chrono de 2 minutes 44 secondes, sur les 21 équipages classes. Mais pour la suite de la compétition, il titre garde l’espoir d’une victoire finale. Le temps de mieux apprivoiser sa nouvelle machine et Gary devrait se réconcilier rapidement avec le public de la Cité des crocodiles.
En attendant, c’est Nobou Frédéric, qui tient le haut du pavé, lu qui a réalisé le meilleur chrono ( 2 minutes 14 secondes). Le pilote de la Team Fana partira donc en pôle position ce samedi 24 février 2024. L’autre belle surprise de cet prologue est venue de Soumahoro Aissata, qui à renoué avec la compétition sur des chapeau de roues, après un arrêt maternité. Classée 2e, elle a rendu une carte de 2 minutes 18 secondes, devant Pulveric Gilles, auteur, lui, d’un chrono de 2 minutes 22 secondes.
Sur ses terres, l’imposant Gueye Malick a terminé avant- dernier de cette épreuve avec un temps de 3 minutes 44 secondes. Le jeune pilote, qui compétit avec une licence de la Team Fromager, n’a rien pu faire au volant de l’ancienne Mitsubishi Évolution 10 de Gary Chaynes. Avec un même chrono de 3 minutes 44 secondes, Fané Bakary, le tam tam de Tengrela, à fermé la marche.
La moyenne du premier de cette étape inaugurale est de 66,933 km/h. Quand le dernier, lui, a roulé 40,176 km/h
À noter que cette Spéciale de qualification a été marquée par une panne mécanique de l’équipage Fofana Adam Junior- Doumbia Samahan, à quelques mètres de l’arrivée. Il a fallu la solidarité des autres pilotes pour que leur Peugeot 306 franchise la ligne d’arrivée.
Le 50e Rallye Bandama se poursuit demain. Ce sera le début des choses sérieuses avec la bataille sur les pistes, à travers les villages de Yamoussoukro.
Martial Galé