Développement de l’agriculture : L’Angola à l’école ivoirienne
L’Angola, 2e producteur africain du Pétrole, veut développer son secteur agricole. C’est dans cette veine qu’une délégation Angolaise dirigée par le Secrétaire d’État à l’agriculture et à l’élevage, Joâo Manuel Baratolomeu Da Cunha, a rendu, hier mercredi, au cabinet du ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani. ‹‹Nous sommes venus en Côte d’Ivoire pour un objectif. Notre pays a décidé de relancer sa productîon dans le domaine du Café, Cacao, palmier à huile. Et la Côte d’Ivoire a une expertise dans ses domaines à travers ses centres de recherche, ses transferts de compétences…››, a introduit l’hôte du jour qui rappelle qu’en 1973, son pays était le 3e producteur mondial de café ; mais, qu’il n’a pu maintenir cette place.
A sa suite, le ministre d’État, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani a présenté les potentialités agricoles de la Côte d’Ivoire. Pour lui, L’Angola a fait le bon choix en frappant à la porte de son pays. ‹‹ La Côte d’Ivoire est essentiellement agricole. Elle est le 1er producteur mondial de cacao avec environ 2 millions de tonnes par an, le 1er producteur mondial de la noix de cajou avec 1 million de tonnes, 1er producteur de cola…Au niveau du café, avec notre relance caféière, les vergers sont en train de reprendre ››, a-t-il planté le décor avant de lever un coin du voile sur les missions du Conseil du Café et du Cacao (CCC). Pour Adjoumani, le CCC a, entre autres, est un organe de régulation et a un rôle de traçabilité des productions au regard des contraintes de l’Union Européenne qui ne veut pas de la destruction des forêts. ‹‹ En matière agricole, le CCC peut accompagner l’Angola tout comme nos centres de recherches››, a-t-il promis.
G. De Gnamien