Le Burkina réaffirme sa décision de quitter la CEDEAO sans délai
Le Burkina Faso a rejeté le délai du 29 janvier 2025 donné par la CEDEAO pour acter son départ, préférant quitter l’institution sans délai comme annoncé le 28 janvier 2024.
Le dimanche 28 janvier 2024, le Burkina Faso avait annoncé sur sa télévision nationale, sa décision de quitter la CEDEAO sans délai.
Le même jour, l’organisation ouest-africaine a réagi dans un communiqué pour dire qu’elle n’avait pas reçu de notification officielle.
Dès le 29 janvier 2024, le Burkina Faso a rempli ce préalable.
Le 31 janvier 2024, la CEDEAO a affirmé avoir reçu la notification et a décidé, conformément à ses textes, de la sortie officielle du Burkina Faso , le 29 janvier 2024, si le pays ne retire pas sa notification avant cette date.
Ce 7 février 2024, le Burkina Faso a écrit à nouveau à la CEDEAO pour réaffirmer sa volonté de sortir de l’organisation sans délai .
Pour le Pays des Hommes intègres, le respect des textes avancé par la CEDEAO pour justifier le report de la sortie d’une année ne tient pas car l’organisation a elle-même violé ses propres textes à plusieurs reprises.
« En prenant des sanctions en dehors de celles prévues par ses propres textes, avec une intention manifeste de détruire les économies des pays en transition alors même que sa vocation première est de promouvoir l’intégration économique, et en instituant des mesures de confinement économiques et financières contre ses propres membres, la CEDEAO s’est inscrite dans le déni de son Traité révisé; foulant ainsi au pied les valeurs et principes sacro-saints qui fondent« , indique une note de la diplomatie burkinabè.
En rappel, le Burkina Faso , le Mali et le Niger disent vouloir quitter la CEDEAO sans délai, à cause de son éloignement de ses idéaux de départ, son asservissement à des puissances étrangères et ses sanctions injustes et légitimes.
HG