MIRAH/ Les syndicats interpellent la tutelle sur la question des indemnités de risques et de sujétion et des primes d’incitation
Le Collectif ses Agents et Fonctionnaires du Ministère des Ressources Animales et Halieutiques ( COFAMIRAH), après deux ans d’observation avec le comité sectoriel e remis le couvert des primes d’incitation et des indemnités de risques et de sujétion que restent attendre depuis près de deux décennies, les agents dudit ministère. C’était à l’occasion d’une sortie faite hier par Mr Blaise Djehi Ta Bi, président du COFAMIRAH. Une sortie dans laquelle, les syndicats ont d’abord salué les réformes entreprises par le Ministre Touré. Avec la création du comité sectoriel qui facilitent les échanges avec les organisations syndicales.
Avant d’inviter la tutelle à poursuivre le plaidoyer auprès du gouvernement pour que la question des primes d’incitation et des indemnités de risques et de sujétion aux agents devienne une réalité. « Depuis l’année dernière, nous avons commencé à travailler avec le comité sectoriel. Nous sommes à la deuxième année en termes de comité sectoriel. Le bilan, c’est qu’il y a l’accalmie au sein du ministère. Il n’y a plus de grève et nous voyons qu’Il y a certains problèmes qu’on règle au sein de ce comité.
C’est pourquoi, nous voulons saluer l’avènement de ce comité sectoriel et dire merci au ministre pour les différentes réformes qu’il a entreprises pour rehausser l’image du ministère Et en même temps que nous félicitons le comité sectoriel, nous remarquons qu’il y a beaucoup de problèmes sur lesquels le comité sectoriel traine. Et nous comprenons parce que le comité sectoriel n’est pas un organe décisionnaire et que c’est le cabinet du ministre qui décide.
Ainsi, nous voulons encore féliciter le ministre pour les initiatives qu’il entreprend et dire à Monsieur le Ministre que la question des primes va davantage encourager et motiver les agents qui travaillent jusqu’ici dans des conditions très difficiles. Les agents du MIRAH ont besoin de moyens. Moyens financiers mais aussi et surtout de moyens matériels. Car, à ce jour, il y a plusieurs zones qui n’ont ni moto ni véhicules, certains qui n’ont pas de bureaux encore moins des ordinateurs . Dans plusieurs localités, les directeurs régionaux tout comme les directeurs départementaux n’ont pas d’engins roulants.
Ce qui les handicape énormément dans l’exécution de leurs missions régaliennes. Nous demandons au cabinet ministériel de continuer de plaider auprès du gouvernement pour la dotation des directions régionales et départementales en engin roulant.», a plaidé auprès du ministre, M Blaise TA BI Djéhi, président du COFAMIRAH.
Si les agents du MIRAH dans l’ensemble sont au quotidien à la tâche nonobstant les conditions de travail dans lesquelles ils ploient, ces derniers se voient-ils, à en croire le syndicats, freinés dans leur élan par des agents issus de d’autres ministères. Une situation désolante que le COFAMIRAH a invité le ministre SIDI à peser de tout son poids pour que des décrets et arrêtés soient pris par le gouvernement et Monsieur le Ministre à l’effet de clarifier les missions des agents d’inspection et éviter la pagaille.
« Nous constatons avec désolation que certains de nos camarades sont chassés dans plusieurs lieux de débarquements de produits halieutiques et dans des boutiques comme des malpropres. Tout ceci parce qu’il n’y a pas de dispositions étatiques qui clarifient les rôles des uns et des autres. Et cette situation nous ne pouvons l’accepter. Aussi, nous encourageons le cabinet du ministre à prendre des décrets pour clarifier notre place sur le terrain », a poursuivi le président TA BI.
En outre, le président TA BI Blaise a encouragé ses camarades agents du MIRAH sur le terrain à ne céder aucun territoire de leurs zones de compétences aux agents des autres ministères.Dans la foulée, le premier responsable du cofamirah a encouragé une franche collaboration entre les agents du MIRAH et les halieutes. Ce, en vue d’une meilleure visibilité du MIRAH.
HG