Hôtellerie, restauration/Doudou M’Baye (Pdt section San Pedro de la FENITOURC) : « Nous avons mis la barre haut pour donner l’envie à nos visiteurs de vouloir revenir »
Démarrée le 13 janvier dernier, la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qu’organise la Côte d’Ivoire, prendra fin, dans une semaine. San Pedro a été l’une des villes-hôtes du tournoi. Le président de la section San Pedro de la Fédération Nationale de l’Industrie Touristique de Côte d’Ivoire (FENITOURCI), Doudou M’Baye qui supervise aussi le Bas Sassandra a accepté de faire un bilan partiel, au niveau de l’hôtellerie et de restauration
Pouvez-vous rappeler les missions qui vous sont assignées ?
Les missions qui nous sont assignées, en tant que président de la section de San Pedro, nous avons à assainir le secteur. L’industrie touristique regroupe, aujourd’hui, 6 corps de métiers. Nous avons, les agences de voyage ; l’hôtellerie ; les restaurateurs ; les artisanats d’art ; les guides touristiques ; les loueurs de véhicules. Ces 6 corps de métier, c’est ça qui fait l’industrie touristique.
San Pedro est l’une des villes-hôtes de la CAN qu’organise la Côte d’Ivoire. Comment les membres de votre faîtière se sont préparés à recevoir cet évènement continental ?
Il faut dire que, depuis longtemps, nous attendons la CAN 2023. Un évènement qui a même été reporté. On s’est pris un peu tôt pour pouvoir l’accueillir. On a pris des dispositions en toilettant nos établissements pour pouvoir accueillir les touristes pour qu’au moins, les visiteurs, soient bien reçus. Au niveau infrastructures, on a eu l’appui du gouvernement. Nous remercions le Président de la République, SE Alassane Ouattara, le chef du gouvernement, le Premier ministre Robert Beugré Mambé, le ministre de tutelle, Siandou Fofana. Il nous a véritablement incités à prendre les choses en main. Aujourd’hui, l’industrie touristique, notamment, hôteliers et restaurateurs, ont pu avoir des actes administrateurs légaux (agrément, licence, autorisation délaissée) pour pouvoir bien exercer par rapport aux investissements effectués.
En définitive…
La CAN était un challenge pour nous. Une opportunité à saisir, sur l’ensemble du pays. A San Pedro, en particulier ; sinon, dans le Bas Sassandra, on a pris les dispositions pour notamment, toiletter nos établissements. On a augmenté le nombre de lits ; et, on a été aidé en cela par l’Etat. La Côtière aujourd’hui, rénovée, permet de rallier aisément Abidjan et vice-versa. Dans la ville portuaire, nous avons bénéficié d’infrastructures routières qui facilitent la mobilité des populations. C’est à l’image des feux tricolores qui ont été disposés à plusieurs carrefours ; la construction de voies au sein de la ville balnéaire ; l’arrivée de la SOTRA et de VTC. Tout ceci permet une autre vue de vie ; une autre qualité de vie. Aujourd’hui, pour ce qui concerne les hôtels, les restaurants, les boîtes de nuit, les bars, salons de thé et assimilés ont pris de la hauteur, à l’effet d’accueillir le tournoi. On est progressivement monté en mercure. En tout cas, on a fait l’effort de bien accueillir les équipes de la poule F, leurs supporters et sympathisants. C’est sûr qu’ils repartent avec de bons souvenirs. Parce qu’on a fait l’effort de bien les accueillir.
Comment voyez-vous, l’après CAN ?
Au niveau de l’industrie touristique, l’après Coupe d’Afrique de football, nous espérons que tous ceux qui nous ont visité, avec les bons souvenirs d’ici, pourrons revenir en Côte d’Ivoire, à San Pedro, en particulier, pour des vacances. Parce que, nous sommes convaincus qu’ils ont vu plusieurs endroits qu’ils ont aimés. Nous les attendons qu’ils viennent. Tout est là pour pouvoir passer du bon temps, en famille ou non. Nous avons mis la barre haute afin de donner l’envie à nos visiteurs de vouloir revenir. Surtout qu’après la CAN, il y aura d’autres surprises pour eux.
Entretien réalisé par
Mathias Kouamé