Retrait de la CEDEAO : Un journaliste demande au Mali, Burkina, et au Niger de quitter la zone UEMOA

Les juntes des pays, Mali, Burkina et Niger ont décidé de ne plus faire partie de l’Organisation sous-régionale, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il l’ont annoncé ce Dimanche 28 janvier 2024, conjointement.

Ce retrait de l’Organisation panafricaine n’a pas laissé indifférent, Yacouba Doumbia, journaliste ivoirien. Il invite ces militaires à aller plus dans leur décision en quittant aussi la zone UEMOA, la zone monétaire.

Ci-dessous sa contribution

 »Les juntes militaires au pouvoir au Mali, au Burkina Faso et au Niger ont annoncé leur décision, avec effet immédiat, de se retirer de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Pour marquer leur souveraineté et leur engagement panafricaniste, ces États devraient envisager de quitter également l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), ce qui impliquerait la création de leur propre monnaie.

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Selon certaines indiscrétions, des experts russe, burkinabè, malien et nigerien y travaillent déjà. Cette monnaie serait adossée au rouble russe comme le CFA à l’euro.Les implications de ce retrait ne tarderont pas à se faire sentir, notamment concernant le statut des ressortissants de ces pays au sein des autres États membres de la CEDEAO.

Par exemple, en Côte d’Ivoire, les citoyens de ces trois pays devront dorénavant s’acquitter de la somme de 300 000 francs CFA annuellement pour obtenir une carte de résident.

Et ce n’est pas tout ! Cette situation marque la fin du principe de solidarité qui prévalait jusqu’alors dans la sous-région, et pourrait conduire à des obligations de rapatriement pour les réfugiés de ces pays présents dans les pays hôtes ».

Yacouba DOUMBIA Journaliste / Observateur averti