“Mousso Fariman” (Femme D’impact), campagne de communication mobilisant les légendes du football, lancée
La ministre de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, Myss Belmonde Dogo, a en marge de la CAN de l’hospitalité, procédé à la campagne de communication dénommée “Mousso Fariman” (femme d’impact) mobilisant les célébrités africaines du monde du football autour des thématiques du projet Autonomisation des Femmes et Dividende démographique au Sahel (SWEDD).
Des gloires du football français Djibril Cissé, ivoirien Wilfried Bony, burkinabè Jonathan Pitroipa et sénégalais Alassane N’Dour, l’ancienne secrétaire générale de la FIFA (2016-décembre 2023), Fatma Samoura, et d’autres personnalités, étaient présentes à cette cérémonie, le mercredi 17 janvier 2024 au lycée Jeunes filles de Bingerville.
« C’est un combat noble pour lequel j’invite chacune et chacun à s’engager : il s’agit du combat en faveur de l’autonomisation de la femme et de la scolarisation de la jeune fille. La campagne que nous lançons vise à susciter un changement de comportement chez la femme, la jeune fille et toute la communauté », a expliqué Myss Belmonde Dogo.
La ministre a remercié les célébrités du monde du football qui ont accepté de s’associer à cette activité et de partager leurs riches expériences avec les lycéennes de Bingerville.
« La cause qui nous réunit a besoin de défenseurs. Elle a aussi besoin d’attaquants pour tacler tous les maux et fléaux qui empêchent l’épanouissement de nos filles et des femmes dans la société. Pour l’autonomisation de la femme et la scolarisation de la jeune fille, jouons collectif, ensemble. Nous sommes assurés que la victoire est déjà dans notre camp », a-t-elle souhaité.
Porte-parole des ambassadeurs du SWEDD, Alassane N’Dour a rassuré quant à leur engagement qui est « fort et présent » : « Nous sommes à votre disposition pour vous accompagner partout sur le terrain afin d’accomplir cette mission ».
Pour la directrice régionale du SWEDD, Nafissatou Diop, « Si on veut passer à une étape supérieure du continent africain, il faut relever le niveau d’éducation des filles et des femmes».
Le SWEDD vise, entre autres, à favoriser l’inclusion sociale de la jeune fille dans l’optique de la capture du dividende démographique, en renforçant ses capacités en compétences de vie, en matière de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle, de même que son maintien à l’école.
HG