Protection des données à caractère personnel: L’ARTCI lance le processus pour le compte de la HABG
Dans le cadre de ses missions, la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG) procède à la collècte, à la transmission, au stockage et à l’utilisation des données à caractère personnel. Pour se conformer avec la loi ivoirienne N° 2013-450 du 19 juin 2013 relative à ce sujet, la HABG a, dans son Plan stratégique 2021-2023, décidé de sa mise en conformité avec ladite loi. C’est ainsi que, une délégation de l’Autorité de régulation des télécommunications /TIC (ARTCI), conduit par sa Directrice générale (DG), Mme Touré Namahoua a été reçue le mercredi 27 décembre, au siège de l’institution chargée de d’élaborer et de mettre en œuvre, la stratégie nationale de lute contre la corruption et infractions assimilées de la Riviera pour le lancement et le cadrage liés à cette initiative.
Le projet se traduira, selon la DG de l’ARTCI par un audit sur les différents dispositifs de collecte et de traitement de données de la HABG, “en veillant à ce que, tous les processus qui sont mis en œuvre soient conformes à ce qui est prescrit dans la loi”, a précisé Mme Mme Touré Namahoua. Mais avant, elle a rappel que la loi N° 2013-450 du 19 juin 2013 a été prise pour donner la confiance des utilisateurs dans la manipulation de leurs données. Elle a de ce fait félicité la HABG pour avoir entamé le processus “qui permettra de renforcer la confiance des utilisateurs et de tous les assujettis de la HABG”, a t-elle encore indiqué. Et il ne peut en être autrement. Parce que, au dire Me Assi Emmanuel, membre du Conseil de la HABG, représentant le président Zoro Epiphane Ballo, l’institution, pour le rôle qu’il joue, il était “impératif” et “grand temps” de “se conformer’ à la loi notamment, lors de la déclaration des patrimoine par les citoyens, lors de saines par plaintes, dénonciations. Il a ajouté ceci: “C’est bon pour nous parce que ça nous rend visible, ça majore notre crédibilité, ça assure à nos partenaires de pouvoir sauvegarder leur anonymat”.
Mathias Kouamé