Visite technique auto : Moins de 30% des engins concernés
Dans le cadre de ses missions, le Conseil Economique Social Environnemental et Culturel (CESEC) était au Centre opérationnel de vidéo-verbalisation de Treichville-VGE pour s’assurer du bon fonctionnement de cette entité sous tutelle du ministère des transports
En Côte d’Ivoire, on estime à un peu plus de 1 million le nombre de véhicules, en circulation. Moins de 30% de ce parc passe la visite technique. C’est ce qu’a révélé le mardi 12 décembre, le Directeur général de Quipux Afrique, Ibrahima Koné. Le dirigeant de l’opérateur technique du ministère des transports recevait une délégation du Conseil Economique Social Environnemental et Culturel (CESEC) conduite son vice-président, Seka Seka, en visite au Centre opérationnel de vidéo-verbalisation de Treichville-VGE pour une imprégnation.
« C’est effectivement, aujourd’hui, un gros enjeu » par rapport à faible présence des véhicules à la visite technique, reconnaît le DG de Quipux Afrique. Comme solution, « Le ministre des Transports nous a demandé de mettre l’accent sur l’automatisation du défaut de la visite technique » qui sera « une innovation ivoirienne » a fièrement déclaré Ibrahima Koné qui assure que, cette innovation ne se trouve, « nulle part, ailleurs, sur le continent ». Autre nouveauté, des discussions sont en cours avec les maisons d’assurance pour que le défaut de ce document puisse être vidéo-verbalisé. Tout comme avec la Direction générale des impôts pour ce qui est par exemple de la patente. En somme, tous ces dispositifs doivent permettre de contrôler le transport public, d’avoir un observatoire de l’accident alité, de déployer au moins 200 caméras de détection électronique des infractions, de mettre en place, un système d’information des usagers de la route, de moderniser les signalisations.
En attendant, l’opérateur peut se vanter d’avoir à son actif, plusieurs acquis dont, la prise en compte du cadre institutionnel, la mise en œuvre effective de la vidéo verbalisation, les alertes aux usagers, le traitement d’infractions ( excès de vitesse, non respect du feu rouge, téléphone au volant, non port de ka ceinture de sécurité, le défaut de visite technique, la circulation en sens inverse, le non respect des plages horaires), le barrage intelligent et ses unités mobiles. Ce qui a permis au vice-président du CESEC de marquer son « admiration pour la qualité du travail effectuée », ajoutant, « Nous avons vu les structures et comment ce centre travaille avec ses capacités et ses appareils bien performants ». La délégation qu’il conduit repart donc « satisfaite ». Avant, il a rappelé que, accompagner les structures étatiques «pour le bien-être des populations » figure au nombre des priorités de l’institution qu’il représente. C’est d’ailleurs, ce qui justifie la collaboration avec le ministère des transports. D’où la visite du jour.
Mathias Kouamé