Développement de l’entrepreneuriat et innovation : Un atelier de validation de la stratégie nationale ouvert à Grand-Bassam
Après maintes actions menées et des décisions prises par l’Etat dans le sens du développement de l’entreprenariat et de l’innovation, il faut se rendre à l’évidence, les objectifs visés sont loin d’être atteints. Parce que, les initiatives dans ce sens, demeurent isolées et limitées, a-t-on appris. Un constat qui a emmené le ministère du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME à élaborer une un diagnostic. Un projet qui a bénéficié du l’appui de la Banque mondiale, à travers leProjet d’Infrastructures pour le Développement Urbain et la Compétitivité des Agglomérations Secondaires (PIDUCAS).
Un atelier de validation a été ouvert jeudi 7 décembre, à Grand-Bassam, en présence du ministre ministère du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba. Au terme des 3 jours de travaux, la stratégie nationale de développement de l’entrepreneuriat et de l’innovation (SNDEI), conçue à parti du diagnostic d’un cabinet partenaire, devra être adoptée. Mais avant, il s’agira d’abord de notamment, valider, tour à tour, le diagnostic, la stratégie de mobilisation des ressources. A l’ouverture, Souleymane Diarrassouba a souligné que, le présent atelier a pour objet, la validation du document projet de la SNDEI sur la période 2024-2028 élaborée dans une logique participative. Il a ensuite indiqué que, cette Stratégie va contribuer au développement de l’entrepreneuriat et de l’innovation en mettant l’accent sur, la promotion de l’entrepreneuriat national ; l’orientation des investissements vers des secteurs à valeur ajoutée élevée et à forte employabilité et l’accompagnement des activités économiques à fort contenu technologique et préservant l’environnement.
Par ailleurs, « la Stratégie envisage de relever cinq défis majeurs portant sur : le système éducatif ; les infrastructures de soutien à l’entrepreneuriat et à l’innovation ; le cadre institutionnel d’appui à l’entrepreneuriat et à l’innovation ; le financement des entrepreneurs et les compétences pour innover », a encore déclaré le membre du gouvernement. Des défis, à en croire le ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, relevés à travers quinze programmes structurants dont la mise en œuvre nécessitera un budget estimé à 3,8 milliards de FCFA, afin de faire émerger une classe d’entrepreneurs locaux dynamiques, compétitifs, innovants et à fort impact aussi bien sur le marché local que sur le marché international. « Pour nous, l’idée était de rassembler toutes les structures aussi bien publiques que privées, autour de la stratégie pour, in fine, avoir un document de référence que le gouvernement va valider », a pour sa part, expliqué le Directeur de l’innovation entrepreneuriale et de la promotion des start-up (DIEPS), Tuo Nangalourou Seydou.
Outre le ministère du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, on a également et notamment, les ministères de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle et de l’apprentissage, de l’Enseignement supérieur, dela Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique, de l’Economie, du Plan et du développement. A côté de ces départements ministériels, on a aussi, le secteur privé, à travers toutes les faitières de PME, les start-up, les associations d’entrepreneurs sont associés au présent atelier.
Mathias Kouamé