VTC/Immatriculation des conducteurs : La CNMCI visite le centre technique dédié à l’opération
Depuis mi-novembre, le Syndicat national des chauffeurs VTC de Côte d’Ivoire (SYNACVTCCI) a entrepris d’immatriculer les chauffeurs au registre des métiers sur au moins un mois
Une délégation de la Chambre nationale des métiers de Côte d’Ivoire (CNMCI) était, mardi 5 décembre, au Centre technique du SYNACVTCCI sis à Angré 8ème Tranche pour s’assurer du bon déroulement du processus. La délégation de la CNMCI était conduite par son secrétaire exécutif, Directeur général des services de la CNMCI, Bamba Mory. Au terme de la visite, le chef de la délégation a indiqué que, « Il est tout à fait normal que nous passons voir un partenaire avec lequel, nous avons signé une convention qui va révolutionner le pays ». C’est donc logique qu’il se dise, « très satisfait » pour ce qu’il qualifie de « première » dans l’histoire de la Côte d’Ivoire.
L’aboutissement d’un tel processus (immatriculation), toujours selon le visiteur du jour, vise à faire de la conduite, un métier. C’est d’ailleurs, ce pourquoi, a rappelé Bamba Mory, la Chambre Nationale des métiers a entrepris des reformes qui vont en profondeur sur les questions qui minent les artisans de Côte d’Ivoire. Et au titre de ces problèmes, il y a les questions de précarité de l’emploi et des agressions des conducteurs VTC. Pour pallier à cela, il est revenu pour soutenir que, « Nous avons décidé de faire la reforme avec le secrétaire de la SYNACVTCCI, Boka N’Tapké jules ». Dans la foulée, il a annoncé la remise « pour bientôt » de 500 taxis par le ministre de la jeunesse. Un geste qui, a-t-il ajouté, « doit contribuer à élargir l’assiette fiscale de l’Etat ». Le passage de l’envoyé de la CNMCI a été au centre technique du SYNACVTCCI a été, une fois encore, l’occasion pour le premier responsable de cette instance syndicale de rappeler le bien-fondé de l’opération d’immatriculation.
En même temps, le secrétaire général a exhorté ses camarades conducteurs de se venir pour prendre part à l’opération d’immatriculation. « La police va mener des contrôles pour savoir si vous détenez la cadre de membres de Chambre des métiers », document désormais indispensable, au même titre que le permis de conduire pour pouvoir exercer. Une nouvelle orientation avec, en ligne de mire, la CAN 2023 pour laquelle, de nombreux visiteurs sont attendus, du 13 janvier au 11 février prochain. Il s’est aussi, réjoui de la présence de l’hôte du jour au centre technique. Ce qui est considéré comme l’extension de l’accompagnement dont le syndicat fait l’objet, depuis la signature de la convention entre les deux parties, a en substance, indiqué Boka N’Tapké jules.
Le processus d’enrôlement se fait en trois étapes et dure en moyenne, cinq minutes pour chaque demandeur, selon le directeur technique de la structure accompagnatrice dans le processus d’enrôlement, Angui Kouassi. Il a en outre souligné qu’en raison d’une centaine d’enrôlés, quotidiennement enregistrés d’ici, une à deux semaines, les 40 mille chauffeurs de VTC reconnus, seront tous pris en compte.
Mathias Kouamé