Ecole Inclusive au primaire et au secondaire : Le MENA renforce les capacités de professeurs, d’instituteurs et d’éducateurs
Le Collège Sogefiha de Yopougon a servi de cadre, jeudi 2 novembre à une session de renforcement de capacités de 36 instituteurs, de 24 professeurs et de 12 éducateurs pour les établissements primaires et secondaires inclusifs, dans le cadre de la Stratégie nationale de l’éducation inclusive (SNEI). Une stratégie élaborée par le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA), à travers, singulièrement, la Sous-Direction de l’éducation pour tous qui vise à, garantir de meilleures conditions d’accès à la scolarisation à tous les enfants.
« L’objectif, c’est de rendre le système éducatif plus inclusif », a rappelé Mme Sylvie Traha, Sous-directrice de l’Education pour Tous. La Sous-directrice s’est par ailleurs, réjoui du fait que l’effectif, en ce qui concerne la cible que constitue les élèves, particulièrement en situation de handicap, est « grandissant. ». A l’endroit des personnes formées, elle a déclaré que, « On est enseignant pour tous les enfants de Côte d’Ivoire ; On n’est pas enseignants pour une catégorie » ; invitant le personnel du système éducatif concerné à « accomplir leur travail avec désintéressement » du fait que les enfants handicapés sensoriels ont les mêmes droits que tous les autres enfants. Pour finir, elle a rassuré les parents pour dire que la MENA fait mains et pieds pour que, le droit à l’éducation des enfants soit respecté. Par conséquent, « qu’ils sortent les enfants pour les inscrire à l’école », a-t-elle exhorté.
Rappelons que, dans le cadre du Snei, depuis l’année scolaire 2012-2013, environ 156 instituteurs ont bénéficié de formation avec l’appui de l’UNICEF et Société Sans Barrière. Trente-six (36) instituteurs adjoints stagiaires de la promotion 2022 sélectionnés ont reçu une formation initiale en août 2022 et ont tenu des classes inclusives pendant l’année scolaire 2022-2023. Durant cette année scolaire, les enseignants formés ont fait l’objet d’un suivi technico-pédagogique par les encadreurs qui ont identifié leurs difficultés spécifiques. Le projet se réjouit des avancées mais, entend, atteindre une autonomie suffisante en langue des signes et en braille des impétrants ; c’est-à-dire, des enseignants. Autre fait qui justifie une dernière prise en main des personnes formées, le nombre de plus en plus grand d’élèves en situation de handicap sensoriel (sourds et non-voyants) qui accède au cycle secondaire de l’enseignement général.
Mathias Kouamé