Accès à l’eau potable : Le concours de création du logo et de la charte graphique pour le PASEA tire bientôt à sa fin
Le Projet d’appui à la sécurité de l’eau et de l’assainissement ou encore, PASEA est la nouvelle stratégie de l’Etat de Côte d’Ivoire pour l’accès à l’eau potable et à l’assainissement. Tout comme les phases initiale (2017-2020) et additionnelle (2020-2023) du Projet de renforcement de l’alimentation en eau potable et d’assainissement en milieu urbain (PREMU) auxquelles le PASEA succède, ce nouveau projet bénéficie également du concours financier de la Banque mondiale. En attendant la phase active, on en est à la préparation confiée à la Cellule de Coordination du PREMU.
Cette étape prend notamment en compte, le concours de création du logo et de la charte graphique qui a été lancé depuis le 16 août et s’achève le 30 septembre prochain. Selon les organisateurs, le concours a pour objectif de faire la promotion du projet, de susciter l’adhésion des populations et l’appropriation du projet par les acteurs et les bénéficiaires. Ainsi, le logo et la charte graphique ont pour objectif de valoriser l’image du projet. Ils pérennisent son identité et facilite sa communication. Ils permettent également d’identifier les activités du projet.
Pour ce qui est des conditions de participation, il faut savoir que les candidatures féminines sont fortement encouragées. Toutefois, le concours est ouvert à tout le monde. Aussi, toutes les soumissions doivent « impérativement » être des œuvres originales, innovantes, et ne doivent pas s’inspirer de tout ou partie d’éléments graphiques, de marques déposées ou d’images protégées existantes ou appartenant à des tiers. Par ailleurs, tout logo soupçonné de plagiat fera l’objet d’annulation, prévient l’organisateur. Autres conditions, chaque participant ne pourra présenter qu’une seule proposition créative. Aucune participation financière, ni frais d’inscription, n’est exigée des candidats. Chaque participant devra fournir un dossier de candidature qui comprendra : La copie d’une pièce d’identification ; son contact ; la proposition de logo ; la proposition de charte graphique ; une note technique décrivant son œuvre et donnant la signification des symboles des agencements, des couleurs, et autres.
Pour ce qui est du contenu de chaque proposition, les candidats ou éventuels doivent prendre en compte, le fait que, le PASEA traitera aussi de la thématique de l’assainissement en milieu urbain et rural avec un accent particulier sur l’hygiène des élèves et surtout de la jeune fille à l’école. Les mots clés de ce projet incluent, les ressources en eau ; les barrages, retenue d’eau brute ; l’agriculture, l’élevage, la pêche ; l’eau potable ; l’hydraulique villageoise ; l’hygiène, l’eau et assainissement ; la salubrité ; le capital humain et le genre ; l’innovation et le développement durable. Ultimes conditions portant sur le logo, il devra : ne pas être encombré ; faire figurer le sigle PASEA ; suggérer les notions évoquées par les thématiques du projet ; avoir un caractère universel ; s’adresser aux différents publics cibles du Projet ; promouvoir l’image du PASEA en cohérence avec les couleurs liées à l’eau et à l’assainissement ; présenter obligatoirement un caractère adaptable qui permettra sa déclinaison sur tout support et en plusieurs tailles. Pour finir, le logo proposé devra être présenté en version polychrome (couleur).
Pour rappel, c’est dans le cadre des programmes et projets conçus pour l’atteinte des objectifs du Plan national de développement (PND) 2021-2025, que le gouvernement a sollicité auprès de la Banque Mondiale (BM), un prêt de de 250 millions USD soit 156 milliards FCFA pour le financement du PASEA dont les bénéficiaires majeures incluent la population consommatrice d’eau potable, l’agriculture, l’élevage, la pêche et les industries. Comme on le constate, ce nouveau projet est multisectoriel et devra sa réussite à l’inclusion et à la participation de tous les acteurs de l’eau y compris les législateurs, gestionnaires, et bénéficiaires sera piloté par la Cellule de coordination du PASEA.
Mathias Kouamé