Valorisation de l’Industrie audiovisuelle / Amadou Coulibaly : « Le SICA est une réponse du gouvernement »
Le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Amadou Coulibaly, accompagné de sa collègue de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, a procédé, le mercredi 19 juillet, à Cocody, au lancement officiel du salon international du contenu audiovisuel d’Abidjan (SICA). Un rendez-vous prévu du 20 au 22 novembre 2023, autour du thème : « Pour un écosystème audiovisuel et cinématographique africain pourvoyeur d’emplois à l’ère du numérique ».
Ce salon, selon les initiateurs, se veut une plateforme de rencontre internationale, qui a pour but de réunir tous les acteurs du paysage audiovisuel africain et au-delà, en vue de la vente, de l’achat et de la coproduction de contenus audiovisuels multiplateformes. Ainsi, pendant trois jours, tous les acteurs du secteur de l’audiovisuel et du cinéma, y compris les producteurs, distributeurs et investisseurs, se réuniront à Abidjan pour travailler à la structuration d’un écosystème favorable à la vente, à l’achat et à la coproduction de contenus audiovisuels multiplateformes.
Co-organisé par les ministères de la Communication et de l’Economie numérique et le ministère de la Culture et de la Francophonie, le SICA 2023 rassemblera à Abidjan des institutions gouvernementales, des distributeurs et producteurs internationaux, des chaînes publiques et privées, des opérateurs du câble, de satellite, de mobile et des services de vidéo à la demande. Des opportunités de networking permettront aux professionnels de tisser des partenariats de vente, d’achat, de financement, de coproduction ou de distribution de contenus audiovisuels multiformes.
Occasion pour le ministre, lors de son intervention, de rappeler que le marché de l’audiovisuel sur le continent, c’est environ 100 milliards FCFA de transactions annuelles. Le dernier salon organisé en Côte d’Ivoire, « année après année », a généré, depuis 2015, 65 milliards FCFA de transactions par an, avec en prime 360 millions de de recettes fiscales.
Mathias Kouamé