Études supérieures à l’étranger: L’Université catholique de l’Ouest (UCO) se vend, à Abidjan
L’Université Catholique de l’Ouest (UCO) a organisé le mercredi 19 juillet dernier, une rencontre avec les étudiants et leurs parents à la Maison de la Presse au Plateau. Cela, en vue de mieux se faire connaître et encourager la destination France aux étudiants de Côte d’Ivoire.
A l’occasion, le directeur du recrutement international à l’Université Catholique de l’Ouest (UCO). Jean Robin, a donné les raisons de son choix de la destination Côte d’Ivoire pour cette campagne de sensibilisation. « Ce pays est un partenaire de la France et aussi parce que chaque année, beaucoup d’ivoiriens demandent à aller étudier dans nos universités. (…) Nous sommes venus sensibiliser les jeunes étudiants de la Côte d’Ivoire pour qu’ils rejoignent notre université », a-t-il expliqué. Pour lui, poursuivre ses études à l’étranger permet d’enrichir sa connaissance culturelle et prouver sa capacité d’expatriation. Il a ensuite expliqué les avantages dont disposent les étudiants en allant poursuivre leurs études à l’UCO ou dans les universités partenaires membres du Consortium International Education. « Ce Consortium est un cabinet d’orientation international soucieux d’offrir aux étudiants un accompagnement personnalisé dans la réalisation de leur projet d’études supérieures en France et à l’étranger », a-t-il indiqué.
A l’UCO, des formations sont dispensées dans huit (8) facultés, dont celle de théologie et sciences religieuses et celle des humanités, etc. Si les étudiants veulent faire une formation dans une filière comme l’ingénierie dont l’UCO ne dispose pas, les responsables de cette université affectent les étudiants concernés dans les universités de leurs partenaires situés au Canada, en Espagne, aux Etats- Unis, a souligné Jean Robin. Il a par ailleurs, exhorté les parents à laisser leurs enfants partir étudier à l’étranger, notamment en France. « Le président Emmanuel Macron est prêt à accueillir 500. 000 étudiants en France. Parmi ces étudiants 50% seront des africains », a-t-il révélé. Tout en encourageant ces étudiants à porter leur choix la destination France ou le Canada à défaut. Car, a-t-il justifié, ces deux pays sont en quête de main-d’oeuvre qualifiée.
Avant d’aborder la question de l’employabilité de ceux-ci. A l’en croire, ces jeunes diplômés peuvent travailler dans ces pays s’ils le désirent. Toutefois, de retour dans leur pays, ils seront également d’une grande importance dans le développement de leur nation. Cependant, la France et le Canada ont ouvert leurs portes pour accueillir les étudiants mais pas à n’importe quel prix, avertit Jean Robin. » Seuls ceux qui auront un bon projet d’études appelé mobilité internationale étudiant pourront obtenir leur visa pour poursuivre leurs études dans ces pays » et bien d’autres encore, a-t-il insisté.
A noter que Jean Robin était accompagné de G. Duong, responsable de recrutement international- Zone Asie et Khady Diabaté, représentante de l’UCO en Côte d’Ivoire, et de la représentante de l’UCO et du Consortium en Côte d’Ivoire, Khady Diabaté directrice de l’agence Move Tocern Consulting.
Zéphirin Gohia